Entreprise
L’enjeu de la transformation numérique des entreprises en Meuse
Six dirigeants de PME meusiennes ont signé une convention avec le GIP Objectif Meuse, qui apporte son soutien financier à leurs investissements liés à la transformation numérique. Une étape indispensable pour conforter leur compétitivité.
Après une rencontre au printemps avec des institutionnels, Jérôme Dumont, le président et Mélanie Varnusson, la directrice du GIP Objectif Meuse ont invité à l’hôtel du département, à Bar-le-Duc, six responsables de PME. «Nous ne sommes pas seulement là pour étudier des dossiers et distribuer des subventions. L’enjeu est de nouer des relations et des échanges pour répondre aux besoins du territoire». C’est donc autour d’une table que la parole s’est libérée sur l’actualité des patrons de Chardot TP, Chaudronnerie Tôlerie de l’Argonne (CTA), Constructeur industriel Lambert (CIL), Lorraine Tuyauterie Industrie (LTM), Constructions Métalliques de Void (CMV) et FSM. Quels que soient leur secteur d’activité et leur positionnement géographique en Meuse, tous ont initié des actions et des investissements tournés vers la transformation numérique.
Le secteur industriel n’est d’ailleurs pas le seul concerné, comme le prouve la présence de Jérémy Chardot qui inscrit son entreprise de travaux publics dans la digitalisation des chantiers. Tous sont conscients de la nécessité de prendre ce tournant qui ne représente qu’une «étape» qui les conduira vers l’intelligence artificielle ; encore faut-il avoir la possibilité technique de collecter leurs données.
Un soutien financier et une dynamique territoriale
Au-delà des discussions avec les deux représentants du GIP, tous ont contractualisé avec l’établissement public qui a accordé 818 000 euros de subventions pour ces six dossiers auxquels des prestations de conseil s’ajoutent pour un montant total près d’un million d’euros. Cette aide spécifique pour la transformation numérique est née en 2020, après le Covid. Les premières entreprises meusiennes ont ainsi pu en bénéficier dès 2021. À ce jour, 29 dossiers ont été recensés, ce qui traduit une véritable dynamique pour ce territoire rural qui s’inscrit dans une volonté de ne pas perdre de terrain par rapport aux entreprises implantées dans les grands pôles urbains. Cette rencontre avec ces patrons meusiens devrait nourrir la réflexion du GIP sur les orientations et priorités à prendre dès 2026 mais ont aussi été utiles aux dirigeants qui souhaiteraient engager une réflexion collective sur l’IA.