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À Blanzy, Michelin mise sur le bois pour verdir sa production
Le site Michelin de Blanzy poursuit sa transition énergétique. Après avoir réduit sa consommation d’eau, l’usine investit dans une chaufferie bois-énergie. Objectif : limiter les émissions de CO₂ et réduire la dépendance au gaz.
Le groupe Michelin franchit une nouvelle étape dans sa stratégie de décarbonation. À Blanzy, la première pierre d’une chaufferie bois vient d’être posée. Ce chantier complète le projet Hydraloop, lancé en mai dernier, qui permet déjà de réduire de 80% les prélèvements d’eau du site.
Une ressource locale pour une industrie plus propre
La future chaufferie, conçue en partenariat avec Dalkia, permettra d’éviter chaque année près de 10 000 tonnes de CO₂, soit l’équivalent de 5 000 véhicules retirés de la route. Elle fonctionnera grâce à des plaquettes de bois issues des déchets de scieries locales. Ce combustible renouvelable permettra de limiter l’empreinte carbone du site tout en soutenant la filière forestière régionale.
D’un coût de plus de 9 millions d’euros, le projet bénéficie d’un soutien de 3,1 millions d’euros de l’État via l’ADEME. Sa mise en service est prévue pour l’été 2026. Cette initiative s’ajoute aux efforts précédents de Michelin en matière d’efficacité énergétique et de récupération de chaleur, et s’inscrit dans l’objectif du groupe d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.