A Marseille, la Bonne Mère retrouve l'éclat de sa couronne marquant la fin du chantier
Après une spectaculaire opération d’hélitreuillage, la couronne redorée de la statue de la Bonne Mère, figure tutélaire de la ville de Marseille, a retrouvé vendredi matin sa place, sous le regard de curieux marquant...

Après une spectaculaire opération d’hélitreuillage, la couronne redorée de la statue de la Bonne Mère, figure tutélaire de la ville de Marseille, a retrouvé vendredi matin sa place, sous le regard de curieux marquant ainsi la fin du chantier de restauration.
"Il s'agit du couronnement de la Vierge Marie, mais aussi du couronnement du chantier", s'enthousiasme auprès de l'AFP le père Olivier Spinosa, recteur de Notre-Dame de la Garde.
La couronne de 150 kilos et de 1,50 m de diamètre entièrement redorée à l'or fin a été placée dans une caisse en bois, puis sanglée et transportée en hélicoptère.
Avant d'être vissée sur le sommet de la statue, un joint en plomb a été posé pour assurer l'étanchéité de la couronne.
Puis la coiffe a été délicatement installée sur la tête de la vierge à l'enfant monumentale de Notre-Dame de la Garde, point culminant de la 2e ville de France, ont constaté des journalistes l'AFP.
Le 13 août, pour la première fois depuis 1870, la couronne de la Bonne Mère a quitté le point le plus haut de la basilique.
Après une restauration minutieuse confiée à un compagnon chaudronnier aixois, elle est revenue au sanctuaire pour être redorée par des artisans des Ateliers Gohard.
"Aujourd'hui, ce sont les derniers gestes des compagnons qui sont au sommet du clocher pour mettre leur dernière touche à la couronne de la Vierge et le chantier sera terminé", explique Xavier David, le maître d'oeuvre des travaux.
Cette étape majeure du chantier de restauration intervient alors que la dorure touche à sa fin, après la pose en septembre de près de 40.000 feuilles d'or sur la statue de la vierge à l'enfant protectrice de la cité phocéenne.
L'idée était de lui redonner l'éclat qu'elle avait perdu à cause du mistral, de l'air marin et de la pollution industrielle.
Les échafaudages seront bientôt démontés et les Marseillais retrouveront une vue dégagée sur la basilique.
Avant de lancer ces travaux, le diocèse de Marseille, propriétaire de l'édifice, avait lancé une campagne de dons, proposant aux particuliers de financer une des feuilles d'or qui ont été nécessaires à l'ouvrage.
Les travaux, qui concernent également le piédestal, les anges et les façades, auront coûté environ 2,8 millions d'euros, dont 2,2 millions rien que pour la redorure.
La fin des opérations est prévue le 7 décembre.
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