ArcelorMittal confirme son intention de décarboner son site de Dunkerque
1,2 milliard d'euros vont être investis dans un premier four électrique, «compte tenu des mesures prises par Bruxelles, qui vont dans la bonne direction». Cette bonne nouvelle n’efface toutefois pas le plan de suppression de 636 postes en France, dont une majorité à Dunkerque.

Soulagement à Dunkerque ! Après quelques semaines de flou qui avait déclenché une forte inquiétude sur le territoire et mobilisé syndicats et élus locaux, ArcelorMittal a confirmé vouloir lancer la décarbonation de son site de Dunkerque, indispensable à sa pérennité.
1,2 milliard d'euros vont ainsi être investis dans un premier four électrique, «compte tenu des mesures prises par Bruxelles qui vont dans la bonne direction», explique le groupe, faisant référence aux mesures de protection de l’acier promises par l’Europe, notamment la limitation des importations à 15% du marché et un mécanisme d'ajustement carbone aux frontières.
Suppression de 636 postes en France
«Nous sommes beaucoup plus confiants qu’il y a trois mois», ajoute Arcelor, malgré une conjoncture pour l’acier toujours difficile, entre la baisse de la consommation en Europe, la concurrence de l’acier asiatique à bas prix et le coût de l’énergie qui a flambé. «C’est la raison pour laquelle il faudra attendre la fin de l’été pour connaître la décision définitive», indique la direction.
Cette bonne nouvelle n’efface toutefois pas le plan de suppression de 636 postes en France, dont une majorité à Dunkerque. «Ce sont deux sujets distincts » précise le groupe, Les suppressions de postes étant destinées à augmenter notre compétitivité sur les sites de Dunkerque».