Axyom a pris ses marques dans un siège social flambant neuf

Ces 25 et 26 septembre à Oissel-sur-Seine, Axyom a ouvert ses portes pour fêter deux évènements. Il s'agissait tout d'abord d'inaugurer officiellement le siège social flambant de l'entreprise. Celle-ci en a profité également pour marque les 80 ans du constructeur d'engins de chantier et de manutention JCB, dont elle est le concessionnaire. Ainsi, durant deux jours, les démonstrations de matériel se sont succédé.

«Nous avons multiplié par trois la surface de nos locaux, nous avons désormais un showroom», se réjouit Jean-Baptiste Dubois, directeur général d'Axyom. Un investissement de 5 millions d'euros qui offre un cadre de travail et un accueil des clients optimisé. L'entreprise, créée en 1957, intervient dans toute la Normandie et dans l'Oise avec une antenne à Ifs, près de Caen (14) et à Beauvais (60). Elle compte 80 collaborateurs. «Nous commercialisons le matériel JCB dans les secteurs de l'agriculture, du BTP et de l'industrie», précise le directeur général.

Axyom optimiste pour l'avenir

Le concessionnaire réalise un chiffre d'affaires annuels de 43 millions d'euros. «Nous vendons 300 machines par an, dont une centaine dédiée à l'agriculture», remarque Jean-Baptiste Dubois. Malgré des marchés agricoles et de la construction moroses et concurrentiels, le responsable se dit «optimiste» pour l'avenir. «Notre stratégie est de nous stabiliser et d'être identifiés comme un acteur incontournable dans notre domaine», développe-t-il. Pour cela, Jean-Baptiste Dubois entend proposer «un service irréprochable, tant sur les prix que le service apprès vente».

La capacité d'innovation de JCB est un atout sur lequel Axyom entend également s'appuyer. Et il faut dire que l'actualité machinisme du constructeur est riche. «Notre pelle sur chenille 245XR affiche un déport court, très utile sur des chantiers avec peu d'espace», note, à titre d'exemple, Samuel Jaze, directeur produits et marchés chez JCB France. Comme sur de nombreux modèles, on y trouve une interface développée par le constructeur qui permet d'enregistrer des réglages dans un profil personnalisé. «Ce modèle a demandé un énorme travail notamment sur sa géométrie et son équilibrage», note le directeur produits et marché.

Des carburants propres

Par ailleurs, le constructeur britannique, créé en 1945, explore depuis plusieurs années la propulsion électrique. «Nous avons une gamme de matériels 100% électriques : télescopique, dumper, mini-pelle… avec une autonomie garantie d'une journée de travail qui va jusqu'au double dans la pratique», poursuit Samuel Jaze. Lequel précise que «le surcoût de ce matériel est amorti en cinq ans».

Malgré des avantages environnementaux, la demande reste faible. «L'État doit donner un coup de pouce pour inciter les entreprises à acquérir de telles machines» estime Jean-Baptiste Dubois. De son côté, Samuel Jaze constate : «Nos clients sont des collectivités, souvent séduites par la réduction des nuisances sonores.» De plus, le constructeur a annoncé avoir mis au point un moteur à hydrogène. Cependant la question du ravitaillement en carburant et des normes à respecter restent des freins pratiques à l'heure actuelle.

Pour Aletheia Press, Laetitia Brémont