Beauvais : Les Retrouvailles, un concept haut en couleur

Figure bien connue du Beauvaisis, Rudy Degez, à l’origine notamment du bouillant resto-guinguette Le Chaudron, a ouvert en avril dernier un nouvel établissement. Très seventies, le concept Les Retrouvailles conjugue cuisine picarde, concerts, café-brocante et friperie. «J’ai passé deux belles années avec mon frère, c’était très bien, mais j’avais envie de me relancer seul», confie l'entrepreneur. Pour cela, il avait des envies bien définies. «Je voulais un concept fort, refaire des choses comme à l'époque du Chaudron, même si, évidemment, ce sera forcément différent».

Lorsqu’il a l’opportunité de reprendre l’emplacement du Perroquet rue Carnot, il n’a pas hésité une seconde. «En une semaine, nous avons fait les travaux pour transformer l’endroit. J’ai mis un peu de temps à trouver mes marques, mais là ça y est, ça commence à bien bouger» ajoute celui qui s’apprête à organiser une deuxième inauguration. Avec des activités très différentes, Les Retrouvailles se démarque dans le paysage beauvaisien. «C’était important de revenir avec un concept fort où je me retrouve pleinement», pointe le gérant.

Un lieu convivial et gourmand

Picard et fier de ses racines, Rudy Degez propose midi et soir une cuisine gourmande qui rend hommage au patrimoine gastronomique local. «Il n’y a pas que la ficelle picarde ! Par exemple, je propose des filets de hareng à la façon d’Abbeville, avec du vinaigre de cidre, des oignons, de la crème…», détaille-t-il. Tous les trois mois, la carte est appelée à renouveler un plat et un dessert. «On aura beaucoup de plats en sauce et des surprises», promet celui qui s’est rapproché de l’Office de tourisme pour mettre en avant cette cuisine 100% locale.

«Nous avons pas mal de touristes qui viennent, notamment grâce à l’aéroport. J’ai envie de leur faire découvrir nos spécialités», indique-t-il. Des concerts et quelques événements emblématiques, comme le Noël des rockers ou le festival Bellovaque, feront aussi leur grand retour. «Un dimanche par mois, ce sera Moules Fripes. Ma sœur Graziella, qui installe sa boutique La Môme à l’étage, proposera des fripes et moi des moules. Et pour animer tout ça, un groupe viendra pour une ambiance guinguette», sourit Rudy Degez.

Conjuguer les activités

Pour la partie brocante, c’est également Graziella Degez qui se charge de chiner les objets que l’on retrouve un peu partout dans le café-restaurant. «Tout est à vendre. Si vous aimez la table sur laquelle vous déjeunez, vous pouvez l’acheter avec les chaises», précise Rudy Degez. Bistrotier passionné, l’entrepreneur avait à cœur de proposer de nouveau un lieu où les quadras et plus puissent se retrouver. «On a décidé de créer une ambiance très années 70, parce que c’est une époque que j’aime. Je trouve qu’il y a quelque chose de joyeux dans cette décennie. J’ai envie de ramener un petit peu de joie dans le cœur des gens», conclut Rudy Degez.