Beee Solaire veut conquérir la France depuis Chevigny-Saint-Sauveur

Beee Solaire a été lancé en novembre 2023. Rencontre avec cet architecte solaire dont la mascotte a arpenté les allées du salon de la transition énergétique BePositive à Lyon pendant trois jours.

Au salon BePositive, Pierrick Maitre, Melany Belaïd et Quentin Strubel (assistant technique) aux couleurs de l’entreprise © Emilie Wood pour Aletheia Press
Au salon BePositive, Pierrick Maitre, Melany Belaïd et Quentin Strubel (assistant technique) aux couleurs de l’entreprise © Emilie Wood pour Aletheia Press

« Notre valeur ajoutée en tant qu’architecte solaire, c’est de trouver la bonne solution technique, économique et juridique pour que les projets photovoltaïques aient du sens et une rentabilité acceptable », résume Pierrick Maitre, directeur de Beee Solaire, entreprise côte-d’orienne présente au salon au BePositive du 25 au 27 mars à Lyon. Créée officiellement fin 2023 la toute jeune entreprise est un prolongement logique pour le bureau d’études photovoltaïque Starenco, basé à Chevigny-Saint-Sauveur, qui l’a lancée.

« Nous avons une forte appétence technique parce que ça fait quinze ans que nous travaillons dans le photovoltaïque », souligne Pierrick Maitre, également fondateur de Starenco. Avant la création du bureau d’études, il y a huit ans, « Nous sommes plusieurs à avoir travaillé chez des fabricants de panneaux et de matériel. Nous savons quels produits, quelles solutions fonctionnent le mieux en fonction de chaque situation. Nous faisons du sur-mesure. »

Un maillon essentiel

Les projets suivis par l'entreprise sont variés. © Beee Solaire

En effet, le cœur de métier de Beee Solaire est de réaliser la maîtrise d’œuvre, les études de rentabilités et de faisabilités, les démarches administratives (demandes préalables pour les travaux aux mairies, demandes de raccordement à Enedis…) et la mise en relation des client avec des installateurs. Dans certains cas, elle réalise même le suivi jusqu’à la fin du projet. « Concernant le suivi de chantier, nous nous déplaçons une fois par semaine pour vérifier l’avancée des travaux. Et nous restons en contact avec le client quelques années pour vérifier que l’installation est conforme à ce qui avait été calculé au départ », rebondit Melany Belaïd, assistante de direction.

Beee Solaire est tout simplement le maillon entre le porteur de projet (industriels, collectivités…) et les installateurs. Aujourd’hui, ses clients, à 90% des professionnels, sont principalement en Côte d’Or et en Saône-et-Loire. « Cela peut être des entreprises de pose qui ont besoin d’aide pour les démarches administratives, des entités publiques qui souhaitent réaliser une étude pour savoir s’il est intéressant de poser des panneaux photovoltaïques sur les toits de leur structure… » détaille Melany Belaïd. Un savoir-faire particulièrement recherché : « Aujourd’hui, il y a beaucoup plus de demandes que d’offres pour ce type de services. Les délais d’attente sont très longs, surtout côté administratif », rappelle-t-elle.

Bientôt une franchise ?

La mascotte BeeeBeeez a butiné de stand en stand… © Beee Solaire

Avec son l’identité visuelle très forte - des couleurs jaune et noir, une petite abeille coiffée d’un casque de chantier et de lunettes de soleil en guise de logo – l’entreprise était bien visible sur le salon BePositive. Son abeille mascotte a même été vue chaque matin se baladant de stand en stand. Si Beee Solaire a voulu se démarquer au maximum, c’est qu’elle souhaite dupliquer son concept et créer des franchises.

« Ce que l’on souhaite, c’est de donner notre recette et permettre à d’autres de l’appliquer. Cette année, nous allons recruter des candidats – entre cinq et dix pour commencer – il faut aussi que nous ayons suffisamment de ressources pour les accompagner. Le but est qu’ils soient lancés en 2026 », espère le directeur. Lequel ajoute que ces franchises peuvent se situer partout en France. « Tous les endroits sont stratégiques pour le photovoltaïque », conclut-il. Beee Solaire entend bien butiner le plus largement possible.

Pour Aletheia Press, Emilie Wood