Bétharram: Mignola dénonce "beaucoup de calculs politiques" avant l'audition de Bayrou
Le ministre des Relations avec le Parlement Patrick Mignola a dénoncé dimanche "beaucoup de calculs politiques contre le Premier ministre" dans l'affaire Bétharram, avant l'audition de François Bayrou mercredi à l'Assemblée où il viendra avec...

Le ministre des Relations avec le Parlement Patrick Mignola a dénoncé dimanche "beaucoup de calculs politiques contre le Premier ministre" dans l'affaire Bétharram, avant l'audition de François Bayrou mercredi à l'Assemblée où il viendra avec "tous les éléments" montrant "qu'il n'a pas menti".
"Je vois bien qu'il y a derrière tout ça beaucoup de calculs politiques contre le Premier ministre", a déploré M. Mignola sur le plateau de France 3.
La veille depuis Brest, M. Bayrou avait lui aussi ciblé "des campagnes dont le seul but est la destruction" et non "la recherche de la vérité". Une manière de viser, sans les citer, des députés de gauche, notamment Insoumis, particulièrement actifs sur la question.
Attendu mercredi à 17H00 devant la commission d'enquête sur les violences dans les établissements scolaires, le Premier ministre "s'est préparé sérieusement parce que c'est une épreuve politique", a fait valoir le ministre MoDem, fidèle de M. Bayrou.
"Il va venir avec tous les éléments permettant de montrer qu'il n'a pas menti" sur sa connaissance des violences physiques et sexuelles dans l'établissement catholique de Bétharram (Pyrénées-Atlantiques), au cœur d'un scandale, a assuré M. Mignola.
Pour le Premier ministre, "c'est aussi une épreuve humaine, parce que il se retrouve aussi dans une situation où il est père de victime", a appuyé M. Mignola. Une allusion aux révélations de la fille de M. Bayrou, scolarisée au lycée à Bétharram où elle a été témoin de violences, et qui a évoqué un passage à tabac lors d'une colonie de vacances par un curé qui intervenait par ailleurs à Igon, établissement pour filles géré par la congrégation de Bétharram.
Selon M. Mignola, "ce à quoi le gouvernement tiendra" lors de cette commission d'enquête, "c'est: est ce que on regarde la mécanique qui a conduit à réduire au silence des victimes?"
Interrogé sur le même plateau, le député RN Philippe Ballard a dit attendre du Premier ministre "qu'il nous dise tout ce qu'il à à nous dire", mais aussi "que le rapporteur" LFI Paul Vannier "mène les auditions en étant constructif".
"J'ai assisté à quelques unes des auditions des fois, c'était franchement un peu à charge quand même", a-t-il observé, fustigeant "la façon dont notamment La France insoumise" et "les écologistes aussi se comportent dans cette affaire".
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