Entreprises
Booster le «vélotaf» en Moselle
Jusqu’au 31 mai se déroule le Défi «J’y vais !». L’idée est d’utilisé la mobilité douce pour se déplacer, vélo en tête. En somme, laisser la voiture au garage. Aller au travail autrement, c’est bon pour la santé.

Selon la Fédération française des usagers de la bicyclette, quelque 800 000 personnes allaient à leur travail à vélo. Nouveaux aménagements et incitations fiscales poussent un nombre croissant de chefs d’entreprise à commander des flottes de vélos pour leurs salariés. La voiture de fonction, symbole d’un certain statut social, aurait-elle vécue ? C’est aller un peu vite en besogne. N’empêche, la tendance est au «vélotaf ». Dans cette dynamique est né le vélo de fonction. On en dénombre 20 000 dans notre pays. Une étude finlandaise révélait que prendre sa bicyclette pour se rendre au travail réduirait les risques d’arrêt maladie, notamment de longue durée. Les Français pratiquent seulement neuf minutes de vélo par semaine en moyenne. C’est peu mais déjà bénéfique pour la santé. Une étude du Cnam, de l’Institut Pasteur et du CNRS publiée l’an passé notait «mais on estime que cela a permis d’éviter 6 000 maladies chroniques et 2 000 décès par an». La bicyclette permet également de réduire les sentiments d’anxiété et le risque de dépression. Et si, en mai, nous laissions notre voiture au garage pour aller au travail autrement. Jusqu’au 31 de ce mois, le Défi «J’y vais !», soutenu par l’Ademe Grand Est et l’association Initiatives Durables, avec la participation de l’Eurométropole de Metz, propose de relever le challenge. L’idée est d’adopter un mode de transport plus durable, comptabiliser ses trajets et kilomètres parcourus à vélo, à pied, en transports en commun ou en covoiturage. Chaque kilomètre compte : ils sont convertis en soutien financier à des projets de mobilité solidaire, active et inclusive.
Pour
s’inscrire : https://defi-jyvais.fr/inscription/