Budget : Bruno Retailleau dénonce une «folie fiscale»
L'ancien ministre de l'Intérieur a critiqué l'alliance de la gauche et du RN, qui a permis mardi soir le vote d'un impôt universel sur les multinationales pouvant rapporter en théorie jusque 26 milliards d'euros.
Le président des Républicains a jugé que le projet de budget était "encore moins votable aujourd'hui qu'hier par la droite à l'Assemblée", évoquant la "folie fiscale" s'étant emparée de l'hémicycle. "Il y a un choc fiscal quasiment sans précédent", a estimé le président LR, selon qui le PS a pris le contrôle du gouvernement. L'ancien ministre de l'Intérieur a critiqué une alliance de la gauche et du RN qui a notamment permis mardi soir le vote d'un impôt universel sur les multinationales pouvant rapporter en théorie jusque 26 milliards d'euros.
Bruno Retailleau prédit que la première partie du budget sur les recettes sera refusée par l'Assemblée nationale, et donc que ce sera le Sénat - où il retrouvera son siège le 12 novembre - "qui devra reprendre la copie".
Appel à la dissolution
Il a estimé le coût de la stabilité politique exorbitant et a appelé à un retour aux urnes : "Il y a trois façons de faire": la démission du président, dont il "a envie" mais dont il doute qu'il le fasse; l'organisation de référendums sur des sujets liés à l'immigration comme l'aide médicale d'État ou les aides sociales, ou une dissolution à laquelle il n'est "pas favorable".
Se disant en faveur de l'union des électeurs de droite mais contre"l'union des appareils", il a souhaité qu'un candidat LR à la présidentielle soit désigné avant l'été 2026 et n'a pas exclu d'être ce candidat.