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Budget: pour Faure la "voie est étroite" mais "un chemin" est encore "possible"

Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a estimé lundi que, si la voie était "étroite" vers une adoption du budget par l'Assemblée nationale, un "chemin" lui semblait encore "possible" pour obtenir la disparition...

Le député et secrétaire général du PS Olivier Faure s'exprime devant la presse le 31 octobre 2025 à l'Assemblée nationale à Paris © Alain JOCARD
Le député et secrétaire général du PS Olivier Faure s'exprime devant la presse le 31 octobre 2025 à l'Assemblée nationale à Paris © Alain JOCARD

Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a estimé lundi que, si la voie était "étroite" vers une adoption du budget par l'Assemblée nationale, un "chemin" lui semblait encore "possible" pour obtenir la disparition des "horreurs" encore contenues dans le texte.

"Ce n'est pas parce que pour l'instant, nous ne sommes pas satisfaits qu'il n'y a pas un chemin", a déclaré le député sur France Inter, alors que les députés s'apprêtent à conclure lundi huit jours de débat sur la partie "recettes" du budget de l'État. 

"Pour l'instant, nous n'y sommes pas encore mais je vois que c'est possible, je crois que c'est possible", a insisté Olivier Faure, tempérant la position du chef des députés socialistes Boris Vallaud, pour qui en l'état, le groupe voterait contre le texte.

M. Faure a notamment suggéré que la "trajectoire de déficit" puisse "être corrigée". 

A ce stade des discussions, le déficit public atteindrait 4,7% du produit intérieur brut, soit la cible que s'était fixée le gouvernement, a expliqué lundi la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, en excluant la taxe sur les multinationales votée par une alliance gauche-RN et que le gouvernement juge inopérante. 

"Je demande que les Français modestes n'aient pas à payer l'impôt que les plus riches ne veulent pas payer", a complété Olivier Faure, à propos des différentes versions de la taxe Zucman rejetées en séance vendredi. 

Le même jour cependant, le Premier ministre Sébastien Lecornu a concédé le dégel des pensions de retraite et des minimas sociaux. 

Mais les socialistes, qui ont accepté de ne pas le censurer d'emblée, réclament encore ce dégel sur les allocations familiales ou les allocations logement, ainsi que la suppression de nouvelles franchises médicales, a précisé le député socialiste.

A défaut de créer de nouvelles taxes, Olivier Faure réclame également qu'"on mette sur la table le débat sur ces fameuses aides aux entreprises de 211 milliards par an". 

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