Sauvegarder l'article
Identifiez vous, pour sauvegarder ce article et le consulter plus tard !

Capso : gestion de l'eau et création d'un tiers-lieu à l'ordre du jour

Réunis ce 18 décembre à Longuenesse, les élus de la communauté d'agglomération du pays de Saint-Omer (Capso) ont notamment désigné un nouveau gestionnaire unique de l'eau potable sur leur territoire et validé l'aménagement d'un tiers-lieu dédié à l'économie sociale et solidaire.

D'une durée estimée à dix-neuf mois, les travaux liés au quai d'initiatives solidaires pourraient démarrer à l'été 2026. © Aletheia Press / Arnaud Stoerkler
D'une durée estimée à dix-neuf mois, les travaux liés au quai d'initiatives solidaires pourraient démarrer à l'été 2026. © Aletheia Press / Arnaud Stoerkler

«C'est le dernier conseil communautaire de l'année», a rappelé le 18 décembre à Longuenesse Laurent Denis, président de la communauté d'agglomération du pays de Saint-Omer (Capso), peu avant la tenue de cette réunion qui a rassemblé les élus de son territoire. En attendant les prochains conseils, qui dessineront un budget juste avant les élections municipales, d'autres décisions essentielles ont été prises par les conseillers communautaires réunis ce soir-là au siège de la Capso.

Un nouveau gestionnaire de l'eau

Comme, par exemple, la désignation d'un nouveau gestionnaire de l'eau potable pour l'ensemble du territoire. «Plusieurs délégations de service d'eau potable préexistaient à la Capso avant sa création en 2017. Leurs contrats arrivent à leurs termes. Nous avons souhaité nous orienter vers un contrat unique, pour harmoniser les prix et notre réseau sur l'ensemble du territoire», résume Jean-Claude Dissaux, vice-président de la Capso, chargé entre autres de la politique de l’eau et de l’assainissement.

Véolia, à la tête de la Société des eaux de Saint-Omer, a été choisie pour gérer cette délégation à partir du 1er janvier 2027, durant dix ans. «Cette longue période doit lui permettre d'effectuer de lourds investissements, comme la réhabilitation de trois réservoirs et le déploiement de la télé-relève», détaille Jean-Claude Dissaux. Cette télé-relève entend «améliorer la prise en compte des pannes, la visibilité de la consommation et donc la gestion de l'eau» via l'installation de bornes. En conséquence de ces changements, le coût de l'eau potable augmentera légèrement entre 2027 et 2030, pour atteindre à cette date un tarif identique pour tous les usagers de la Capso, selon leur tranche de consommation.

Les 4 jours de Dunkerque reviennent

Un autre système devait être échelonné : celui du nombre d'entrées en déchèterie sur le territoire. Mais contrairement à la taxe d'enlèvement des ordures ménagères incitative, il ne démarrera pas comme prévu au 1er janvier 2026. «Environ 8 000 foyers, sur les 45 000 de la Capso, n'ont pas encore adhéré à cet outil, d'où son report d'un an», explique le président de l'intercommunalité. Ce forfait imposera un nombre maximal de passage en déchèterie par année à chaque habitant (26 par an, puis 22, puis 16, avec un coût de 2 euros à payer pour chaque passage supplémentaire).

Autre point à l'ordre du jour du conseil communautaire : la création d'un quai des initiatives solidaires (QIS), dans un bâtiment du quai du Commerce à Saint-Omer. Ce tiers-lieu sera doté d'un bar, d'une boutique ou encore d'un atelier de réparation de vélo. Les bicyclettes de la course des 4 jours de Dunkerque, elles, effectueront plusieurs passages dans la Capso. La collectivité accueillera même un départ d'étape à Saint-Omer pour son dernier jour, le 24 mai. De quoi «valoriser le patrimoine local et engranger des nuitées», savoure Laurent Denis.

Pour Aletheia Press, Arnaud Stoerkler