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Désindustrialisation : au moins 444 plans sociaux depuis juin 2024

La CGT a recensé 444 plans sociaux en France depuis les élections européennes, dont 325 fermetures de sites industriels. ll s'agirait d'un recensement très partiel. 

Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT. © Thomas Samson
Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT. © Thomas Samson

La CGT a recensé 444 plans sociaux en France depuis les élections européennes de juin 2024, dont 325 fermetures de sites industriels, a indiqué jeudi la secrétaire générale du syndicat, Sophie Binet. "Mais c'est un recensement très partiel. Il nous en manque énormément. C'est juste le petit bout de l'iceberg". 

"On a été les premiers à dire que nous sommes dans un moment de désindustrialisation massive. Et maintenant, tout le monde nous donne raison puisque les chiffres officiels montrent qu'il y a maintenant plus de fermeture d'usines que d'ouverture", a-t-elle ajouté, précisant que les plans sociaux recensés menaçaient plus de 300 000 emplois.

"Notre industrie plie bagages"

"La politique de l'offre de Macron, elle est non seulement très coûteuse, mais c'est une catastrophe sociale, un fiasco économique puisque notre industrie plie bagages", juge la syndicaliste, qui doit rencontrer jeudi le ministre de l'Industrie Sébastien Martin.

"La première demande que je vais lui faire, c'est de changer de politique économique et industrielle. Ce n'est plus possible d'avoir une politique du carnet de chèques où on se contente de distribuer 211 milliards d'aides publiques aux entreprises sans conditions ni contreparties", a souligné Sophie Binet. Pour elle en effet, "quand on est aidé, on n'a pas le droit de licencier".

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