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Gaming Engineering intègre l’accélérateur Néo Startups industrielles de Bpifrance
Gaming Engineering, start-up basée à Lérouville, rejoint la 9e promotion de l’accélérateur Néo Startups industrielles, piloté par Bpifrance. Cet accompagnement d’une durée de 12 mois vise à aider la société à industrialiser ses procédés d’assemblage multi-matériaux dédiés principalement à l’automobile, et potentiellement à l’aéronautique.

Dans son communiqué de presse publié jeudi 16 octobre, Bpifrance précise que les 25 lauréats et notamment Gaming Engineering bénéficieront d’un parcours sur mesure comportant conseil, formations et mise en réseau avec des partenaires industriels, afin de faciliter la production et la commercialisation de leurs technologies. À moyen terme, l’objectif est de concrétiser davantage les axes d’innovation tout en sécurisant les passerelles entre recherche et production.
Le programme Néo Startups industrielles s’inscrit dans le cadre du plan PME et Startups industrielles, qui vise à réindustrialiser par l’innovation. Matthieu Heslouin, directeur exécutif du Conseil de Bpifrance, rappelle que l’objectif est de structurer rapidement les organisations et de soutenir les modèles industriels via un accompagnement stratégique et l’accès à un réseau d’experts et de partenaires.
«L'Accélérateur Néo Startups Industrielles de Bpifrance est un levier stratégique essentiel pour propulser nos startups industrielles vers de nouveaux sommets. En parallèle de financements, les enjeux de passage à l'échelle nécessitent des décisions stratégiques et un processus méthodique pour dérisquer un modèle industriel… », précise Matthieu Heslouin, directeur exécutif Conseil de Bpifrance.
Une étape clé pour accélérer l’industrialisation
Pour Gaming Engineering, cette immersion dans l’écosystème de l’accélérateur devrait favoriser les opportunités de collaboration et accélérer les décisions relatives à l’industrialisation, tout en renforçant sa notoriété auprès des investisseurs et des acheteurs industriels potentiels.
Gaming Engineering détient 55 brevets déposés depuis sa création en 2017 et compte aujourd’hui environ 20 salariés. L’entreprise développe sa technologie d’assemblage multi-matériaux incluant l’aluminium et les composites, en réponse aux besoins de réduction de poids des véhicules électriques et hybrides. L’adhésion à Néo Startups industrielles est présentée comme un levier stratégique pour structurer la croissance, sécuriser le financement et accélérer la mise sur le marché de solutions d’assemblage destinées à l’automobile et, à terme, à d’autres secteurs du transport.
Un potentiel d’emplois et d’innovation attendu dans le Grand Est
En s’inscrivant dans ce dispositif, Gaming Engineering espère accélérer son passage à l’échelle régionale et renforcer l’écosystème industriel du Grand Est. A priori, l’accélérateur pourrait favoriser la création de partenariats, l’élargissement du réseau commercial et l’accès aux ressources dédiées à l’industrialisation, contribuant ainsi à la compétitivité locale et à l’emploi dans le secteur.
Mi-2026 , Gaming Engineering inaugurera une nouvelle unité de production de 2 500 m², à Commercy. Le projet prévoit la construction d’une usine dont le coût est total estimé à 15 millions d’euros. Le déploiement de cette unité, sera accompagné d’un plan de financement comprenant environ 25% de fonds provenant du dispositif national «Première usine» de France 2030. Le nouveau site «multipliera par huit» la surface dédiée aujourd’hui à la conception et à l’assemblage.
Le projet, en se concrétisant comme prévu, pourrait renforcer l’autonomie industrielle du Grand Est dans le domaine des fixations et des procédés d’assemblage multi-matériaux, tout en contribuant à la compétitivité des filières automobile et mobilité durable sur le territoire.