GT Loc à Péronne : premier loueur indépendant des Hauts-de-France

En arrivant en 2012, Nicolas Lecrique a développé une autre activité, l’élévation manutention, avec les nacelles, le téléscopique, les chariots élévateurs, car il n’y a pas de saisonnalité dans les travaux, contrairement au BTP, tributaire de la météo. Nicolas a donc démarché les industriels du secteur, dont Emip à Nesle qui travaillent avec les industries agroalimentaires utilisant ces matériels.

«La location permet de répondre aux besoins ponctuels et différents en fonction des chantiers, souligne Nicolas Lecrique. Nous avons des clients dans le BTP, la métallurgie, l’électricité industrielle, la chaudronnerie, le bardage, les couvreurs, les agriculteurs. La qualité du service est au centre de la préoccupation de nos clients qui nous font part de leur satisfaction. Nous livrons très tôt le matin sur les chantiers. Nous avons des machines de qualité et récentes. Le service dépannage est très réactif, c’est aussi cela qui fait notre réputation. Nous avons aussi des particuliers qui font appel à nous pour louer des matériels beaucoup moins volumineux». Tous ces matériels sont en location, à la journée, au mois et en longue durée pouvant déboucher sur une vente.

L’entreprise a créé en 2020 GT Mat. Elle vend des engins de manutention de marque Clark, la gamme élévateurs ZoomLion et Wocker Neuson. Nicolas Lecrique précise : «La situation géographique de nos deux entreprises, au cœur des Hauts-de-France, très bien desservies par les autoroutes, fait que nos cinq camions peuvent livrer les clients partout dans la région».

GT Loc et GT Mat embauchent malgré la crise

27 salariés, 750 machines, pour un chiffre d’affaires annuel de douze millions d’euros, (8 pour GT Loc et 4 pour GT Mat). Les deux sociétés recherchent des mécaniciens motivés et qualifiés, introuvables, au grand désespoir des patrons qui tiennent à préciser que le personnel participe largement à la satisfaction des clients.

Nicolas Lecrique souligne que «la crise financière impacte beaucoup l’activité. Les machines à l’achat ont augmenté de 30 à 35% depuis cinq ans. Le covid a stoppé beaucoup de projets, la guerre en Ukraine a généré aussi des augmentations de prix de 30 à 35% sur l’acier, les coûts de transport. Mais nous ne l’avons pas répercuté sur nos tarifs de location. Il y a aussi les taux d’intérêt bancaires qui sont passés de 1,5 à 5,5% et la frilosité des banques. Les budgets des marchés publics destinés à la création et restructuration des infrastructures ont baissé. Même les particuliers hésitent à louer des engins. Mais nous sommes toujours aussi investis dans notre activité et nous attendons avec impatience le canal Seine Nord Europe».