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Le Flem Slow Coffee Shop à Nancy, le café en partage

Aux commandes du Flem Slow Coffee Shop, ouvert depuis la mi-juin rue Stanislas à Nancy, Romain Da Costa et Sébastien Nouzé entendent démocratiser le café dit de spécialité affichant un ADN écoresponsable. À la rentrée, les deux compères lanceront des ateliers autour de ce breuvage notamment à destination des entreprises.

© Emmanuel Varrier. Romain Da Costa et Sébastien Nouzé, les pilotes du  Flem Slow Coffee Shop à Nancy, entendent démocratiser le café dit de spécialité et toute l’approche qui va avec.
© Emmanuel Varrier. Romain Da Costa et Sébastien Nouzé, les pilotes du Flem Slow Coffee Shop à Nancy, entendent démocratiser le café dit de spécialité et toute l’approche qui va avec.

Le bon café, réservé à une certaine élite ? Pas pour Romain Da Costa et Sébastien Nouzé, les deux fondateurs du Flem Slow Coffee Shop qui vient d’ouvrir mi-juin du côté de la rue Stanislas à Nancy. Ancien responsable commercial et ingénieur de projet dans la même entreprise du secteur de l’industrie, le duo avait besoin de se retrouver d’un point de vue professionnel (la fameuse quête de sens : NDLR).

«La flamme s’était un peu éteinte ! Depuis longtemps, je suis passionné de torréfaction et je me suis formé en conséquence pour mener à bien ce projet. J’avais un peu d’appréhension à me lancer en solo et Romain Da Costa m’a rejoint». Au cœur de son établissement, au design coloré et évocateur des destinations caféinées, Sébastien Nouzé sait que le challenge est important tant les coffee shop ont poussé dans les grandes villes et notamment dans la cité ducale. Lui affiche l’appétence technique autour du café via la torréfaction, son acolyte est plus dans le service version barista. Une complémentarité certaine !

«Nous avons mis deux ans pour construire notre projet et nous avons souhaité mettre l’accent sur un café de spécialité qui permet une meilleure rémunération des producteurs. La traçabilité est optimale avec une identification du lieu de production, la saison à laquelle il a été récolté, à quelle altitude, les traitements engagés pendant la culture.»

© Emmanuel Varrier. Des ateliers devraient voir le jour à la rentrée notamment pour les entreprises.

Du café de spécialité à forte consonance éthique et responsable, à la différence du café dit de commodité, en provenance de Colombie, du Brésil et du Guatemala. «En septembre nous devrions proposer également du café africain notamment d’Éthiopie.»

Ateliers à la rentrée

La boutique et la consommation sur place s’affichent comme les premiers moteurs de ce concept jugé hybride. « Depuis l’ouverture, en pleine période estivale, nous remarquons que certains clients reviennent régulièrement. Une petite fidélisation est en train de naître», constate Sébastien Nouzé qui assure travailler avec quelques professionnels également.

Ce qui anime réellement le duo de torréfacteurs, c’est le partage et transmettre leurs connaissances acquises sur ces petits grains pouvant vous transporter dans un voyage intérieur à la seule force de profils aromatiques.

À la rentrée, des ateliers devraient voir le jour au sein de l’établissement agencé avec la présence en plein milieu d’une large table de dégustation.

En ligne de mire, les entreprises ! «Nous avons déjà testé quelques ateliers dans un espace de coworking ! Aujourd’hui en matière de business training, notre approche autour du café peut apporter quelque chose de nouveau.»

L’approche et la philosophie sont belles et le café est bon, naturellement...