Le groupe familial Najeti poursuit son développement depuis Blendecques
Ce 12 septembre à Lumbres, François Ohlmann, directeur général et associé du groupe «Najeti hôtels et golfs collection» basé Blendecques, a échangé avec les ambassadeurs de Welcomer, la marque de territoire du Pays de Saint-Omer.

Du 11 au 13 septembre, l’Aa Saint-Omer Golf Club de Lumbres a accueilli le seul tournoi mixte professionnel en France, l’Open de golf «Hauts-de-France – Pas-de-Calais» a réuni 132 joueurs européens. Une occasion unique pour le Najeti hôtel du golf – trois étoiles -, adjacent à l'équipement sportif qui appartient au même groupe familial, de recevoir les ambassadeurs de Welcomer, la marque de territoire du Pays de Saint-Omer, ce 12 septembre.
François Ohlmann, directeur général et associé du groupe «Najeti hôtels et golfs collection» était ainsi l'invité de cette réunion pour présenter le parcours de l'entreprise, ses réussites et ses défis. Le groupe, fondé par Jean-Jacques Durand, il y a un peu plus de 30 ans, est basé à Blendecques. «Nous avons aujourd’hui 11 hôtels, dont 6 en Haut-de-France, mais aussi à Lyon, en Alsace, en Bourgogne ou encore dans le Sud», note François Ohlmann. S'y ajoutent trois golfs et dix restaurants associés, ce qui représente 250 collaborateurs. «Les hôtels représentent 566 chambres et sont classés trois ou quatre étoiles. Nous avons plusieurs typologies :« life style », château ou Resort», poursuit François Ohlmann. Nous voulons faire de l’hospitalité un art».
Garder ses valeurs en ligne de mire
En 2020, le groupe Najeti présentait un chiffre d’affaires de 17 M€. Trois ans plus tard, il s'élève à plus de 23 M€. Sa stratégie de développement s'appuie sur des valeurs familiales. «Ce qui fait la différence dans nos métiers ? L’humain», estime François Ohlmann, par ailleurs professeur universitaire à Angers dans le domaine de l'hôtellerie, la restauration et l'événementiel. L'expression a un côté marketing, mais le responsable est convaincant. «Nous travaillons le management, le développement commercial, l’ensemble des services au siège. De là, nous intervenons dans chaque unité», détaille-t-il.
Cette organisation offre une véritable réactivité. «Quand le Covid est arrivé, soit nous attendions que cela passe, soit nous développions des outils de gestion numérique», résume François Ohlmann. C'est le second choix qui est fait. Mais pas n'importe comment, les valeurs du groupe ne sont pas oubliées. «Ces outils ont été créés au service de l’humain», insiste le responsable. Un coup gagnant au regard de l’accélération de l’activité.
Ne pas oublier l'environnement local
Autre raison du succès, l’hybridation des activités avec un client placé au cœur de l’offre. Airbnb n'apparaît donc pas comme concurrent direct. «Il nous faut diversifier, développer, valoriser. Et répondre aux besoins de la clientèle bien sûr, analyse François Ohlmann. Ainsi, à Tourcoing, à Strasbourg, ou encore Beaune, certaines chambres se transforment rapidement en bureau pour permettre à nos clients de recevoir des rendez-vous professionnels, ou tout simplement se sentir comme chez eux». Et toujours avec la rigueur de la qualité de l’accueil que l’on attend d’un hôtel.
Najeti HGC mise sur un lien direct avec les territoires. «C’est nécessaire, affirme le directeur général. Par exemple, quand nous investissons, nous travaillons avec les acteurs locaux, et nous réutilisons les matériaux dès que c'est possible». François Ohlmann donne une clef de développement. «Quand nous investissons, nous nous rendons sur le site depuis la gare, et nous observons. S'il y a des signes de développement, c’est un témoin de l’ambition de la commune». L’objectif du groupe est de posséder 15 à 20 hôtels d’ici 2030. Les prochains pourraient se situer à Lille, en Alsace, et peut-être même à Saint-Omer !