Agroalimentaire
Le Marché d’intérêt local du Grand Nancy entend structurer les filières agricoles
Mathieu Klein, président de la Métropole du Grand Nancy et Chaynesse Khirouni, présidente du Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, ont présenté l’intérêt du futur MIL (Marché d’intérêt local), annoncé pour septembre 2029, au sein de la Ferme de la Petite Seille à Arraye-et-Han.

D’un côté des producteurs locaux en recherche de débouchés et de l’autre des établissements de restauration collective en quête de produits sains issus des circuits courts et au milieu le MIL (Marché d’intérêt local) de Nancy.
Lancé par la Métropole du Grand Nancy, soutenu par le Conseil départemental de Meurthe dans le cadre d’un pacte d’engagement, ce projet de ce que certains qualifient déjà de «Rungis local» devrait prendre place du côté du quartier Marcel Brot à Nancy sur une surface de quatre hectares, dont 20 000 m² de bâtiments à l’horizon de septembre 2029.
«L’objectif est de proposer aux producteurs locaux de se concentrer sur leur cœur de métier. Les fonctions logistiques, le transport, le conditionnement ou encore le stockage seront réalisés au sein du MIL avec des volumes permettant aux producteurs d’avoir une certaine visibilité», assure Mathieu Klein, le président de la Métropole du Grand Nancy, le 15 juillet dernier à l’occasion de la visite de la Ferme de la Petite Seille à Arraye-et-Han accompagné notamment de Chaynesse Khirouni, la présidente de l’exécutif départemental.
Lieu unique
Ferme bio de 300 hectares de culture et un cheptel de 80 vaches laitières, l’exploitation travaille déjà avec une douzaine d’établissements scolaires pour les fournir dans le cadre de leur restauration collective. «Cela demande beaucoup de logistique et il est certain que le projet du MIL peut naturellement nous intéresser», assure Thomas Guinot, l’un des trois associés de la ferme meurthe-et-mosellane.

© Emmanuel VARRIER. La Ferme de la Petite Seille possède un cheptel de 80 vaches laitières.
L’intérêt pour les producteurs sera d’avoir un lieu unique à livrer et de ne plus se préoccuper de toutes les activités chronophages liées au conditionnement ou au transport. «Le MIL vise à développer et structurer les filières agricoles et alimentaires locales tout en proposant aux élèves des repas équilibrés issus des circuits de proximité», assure Chaynesse Khirouni.
La future cuisine centrale annoncée par la Métropole du Grand Nancy, adossée au futur MIL, s’affichera comme un des principaux débouchés pour les producteurs locaux. La cuisine centrale devrait assurer 13 000 repas par jour pour la restauration collective de la Métropole du Grand Nancy.