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Lever de rideau sur le futur centre Dauphine à Dijon

Partenaire financier de la construction du centre Dauphine au cœur de Dijon, la Caisse d’Epargne Bourgogne-Franche-Comté a invité quelques privilégiés à une "avant-première" afin de découvrir le site en cours de finalisation. L’ouverture du premier magasin est prévue le 25 septembre prochain.

Julien Ollagnier, responsable du département investissement immobilier de la Caisse d’Épargne Bourgogne-Franche-Comté, Marc Fortunato, président de Dauphine Invest SAS et Antoine Hoareau, premier adjoint à la mairie de Dijon, ont levé le voile sur le futur centre Dauphine. © Aletheia Press / Nadège Hubert
Julien Ollagnier, responsable du département investissement immobilier de la Caisse d’Épargne Bourgogne-Franche-Comté, Marc Fortunato, président de Dauphine Invest SAS et Antoine Hoareau, premier adjoint à la mairie de Dijon, ont levé le voile sur le futur centre Dauphine. © Aletheia Press / Nadège Hubert

"C’était un défi technique, commercial et architectural", a introduit Marc Fortunato, président de Dauphine Invest SAS. La structure a joué le rôle de chef d’orchestre dans la concrétisation du nouveau centre Dauphine au cœur de Dijon, un projet marquant pour la ville. Et ce 16 septembre, quelques privilégiés ont été invité à visiter le site en cours de finalisation.

L’ancien bâtiment, un bloc monolithique datant des années 70, devenu vétuste, demandait en effet à être rénové ou reconstruit. "C’était un bâtiment emblématique d’une époque pour les Dijonnais mais il avait perdu de sa superbe", estime Antoine Hoareau, premier adjoint à la mairie de Dijon. Les acteurs économiques et politiques locaux ont opté pour la reconstruction avec l’ambition d’en faire "un lieu ouvert et respectueux du patrimoine", précise Marc Fortunato.

Repenser le concept

Le nouveau centre Dauphine ouvrira ses portes progressivement à partir du 25 septembre prochain. © Aletheia Press / Nadège Hubert

Les centres commerciaux n’ont plus la côte. "Il faut le penser comme un lieu de vie mêlant commerce et convivialité", souligne Marc Fortunato. De son côté, Antoine Hoareau a rappelé que "le centre-ville de Dijon est le plus grand centre commercial à ciel ouvert de la région." En ce sens, les responsables du projet se montrent sélectifs dans le choix des enseignes qui rejoignent peu à peu le centre Dauphine.

La FNAC, avec ses 2 000 mètres carrés de magasin, ouvrira le 25 septembre prochain, suivi dès le lendemain par l’enseigne scandinave Søstrene Grene. Ensuite, Bouchara, Monoprix et Kave Home accueilleront leurs premiers clients jusqu’à la mi-octobre. "Les travaux ne pouvaient pas être tous menés en même temps. C’est plus économique et plus pratique de faire comme ça." Les métiers de bouche trouveront également leur place sur ce site dont l’inauguration officielle pourrait se faire en fin d’année 2025, début 2026 au plus tard, sans doute avant les prochaines élections municipales.

Des chiffres flous

Quelques privilégiés ont pu déambuler dans le futur centre Dauphine. © Aletheia Press / Nadège Hubert

"C’est un projet atypique, unique, qui surprend et séduit. Il illustre nos ambitions pour un centre-ville plein de vitalité et notre volonté d’être présents avec l’opérateur local en apportant des fonds propres mais aussi en proposant notre expertise au quotidien", a précisé Julien Ollagnier, responsable du département investissement immobilier de la Caisse d’Épargne Bourgogne-Franche-Comté. Impossible de connaître le montant de ce bâtiment de 11 étages tant les responsables pratiquent une certaine langue de bois sur le sujet, évoquant "des dizaines de millions d’euros" mais précisant que cela ne dépasse pas les 50 millions d'euros…

Du côté des visiteurs, les flux attendus pourraient donner le vertige avec des milliers de personnes au quotidien prêtes à se rendre dans les boutiques, restaurants mais aussi le parking et les bureaux puisque le nouveau siège d’Urgo y sera installé. Si les porteurs de projets ont refusé de préciser le budget et ses potentielles retombées économiques sur le territoire, ils ont estimé à plus de 200 le nombre d’entreprises qui interviennent sur cet immense chantier entamé de longue date. Des travaux qui ont fait la part belle au réemploi, à la végétalisation mais aussi à l’aménagement des espaces publics environnants que la municipalité à mener pour accompagner la dynamique globale.

Pour Aletheia Press, Nadège Hubert