Mathieu Klein dresse son bilan et assure la dynamique économique grand nancéienne

«Malgré un contexte difficile, la dynamique économique à Nancy et dans la Métropole du Grand Nancy est palpable !» À l’occasion de la présentation du bilan de sa mandature, le 9 juillet dernier au centre de congrès Prouvé de Nancy, Mathieu Klein, le maire de Nancy et président de la Métropole du Grand Nancy n’a pas oublié de mettre en avant le volet économique de ses cinq années passées.

Les soixante-trois projets d’investissement de Lorr’Up, l’agence de développement économique Nancy Sud Lorraine, les enjeux de la relocation en reprenant en exemple le maintien du siège social de St Hubert sur le Dynapôle de Ludres-Fléville, le futur site de production de jeux de plateau de Gaming France à Heillecourt-Houdemont, le plan d’investissement de 40 M€ du groupe Fives pour le «Nouveau Nordon» de l’industriel spécialisé dans la tuyauterie et la chaudronnerie industrielles de haute technicité sont autant de concrétisation permettant à l’élu d’affirmer que la dynamique est toujours active.

Le programme Reisol (Réinvestir le sous-sol pour la transition énergétique) visant à accompagner les industries dans leur stratégie de décarbonation et les collectivités territoriales dans le développement du mix-énergétique ou encore la dernière annonce, il y a quelques semaines, de l’installation d’une usine de médicaments radiopharmaceutiques à Gondreville issue de Nancyclotep, GIE ciblé sur la médecine nucléaire, viennent compléter le tableau de chasse version développement économique.

Autre exemple mis en avant, la création future sur Jarville d’un cluster de l’économie sociale et solidaire.

Liens, renouveau, effervescence et responsabilité

Dans moins d’un an, les élections municipales battront leur plein, l’exercice du bilan s’affichait comme nécessaire (et calculé) pour l’élu nancéien et grand nancéien entouré des élus des deux collectivités.

Un mandat que Mathieu Klein définit par quatre mots directeurs : «liens, renouveau, effervescence et responsabilité.» Le tout dans un contexte général de succession de crises à répétition (sanitaire, énergétique, situation géopolitique).

Pas d’inventaire à la Prévert mais des focus sur l’importance des actions en matière d’éducation, d’actions pour les plus vulnérables, sur la sécurité et la tranquillité de l’espace public (mis à mal ces derniers temps) et naturellement «the» projet du mandat : la ligne 1 du trolleybus mis en service en avril dernier.

En attendant la petite sœur ligne 2 (et d’importants travaux rue Saint-Dizier car il sera prévu le remplacement d’une vieille canalisation d’adduction d’eau en plomb). «Vous avez aimé la ligne 1, vous adorerez la ligne 2», lance Mathieu Klein sur le ton de l’humour.

Sans oublier le chantier et projet chaotico-polémique du Musée Lorrain et le sujet chaud de la future Cité judiciaire sur l’ancien site Alstom aujourd’hui sorti des radars du ministère de la Justice avec «l’espoir d’avoir une réponse dans les semaines à venir.»

Le tout dans une gestion des deux collectivités «jugée rigoureuse en faisant face aux différents chocs extérieurs (crise sanitaire, crise énergétique, impacts de mesures nationales)», assure Mathieu Klein.

De quoi, sans aucun doute, faire réagir l’opposition. Avec la présentation de son bilan «fidèle aux engagements pris», Mathieu Klein a lancé la campagne...