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Michel Zecler attend le procès des policiers qui l'ont agressé pour "mettre cette longue épreuve derrière lui"

Le producteur de musique noir Michel Zecler a indiqué vendredi attendre le procès ordonné le même jour pour les policiers qui l'ont agressé fin 2020, "pour enfin mettre cette longue épreuve derrière lui", selon une déclaration...

Capture d'une vidéosurveillance partagée sur les réseaux sociaux montrant le producteur Michel Zecler violenté par des policiers à l'entrée d'un studio de musique à Paris le 21 novembre 2020 © -
Capture d'une vidéosurveillance partagée sur les réseaux sociaux montrant le producteur Michel Zecler violenté par des policiers à l'entrée d'un studio de musique à Paris le 21 novembre 2020 © -

Le producteur de musique noir Michel Zecler a indiqué vendredi attendre le procès ordonné le même jour pour les policiers qui l'ont agressé fin 2020, "pour enfin mettre cette longue épreuve derrière lui", selon une déclaration à l'AFP de son avocate Me Caroline Toby.

"Michel Zecler ne souhaite rien de moins que la tenue de ce procès, pour enfin mettre cette longue épreuve derrière lui", a précisé cette avocate.

Trois des quatre policiers mis en cause seront jugés devant la cour criminelle de Paris pour faux en écriture publique par personne dépositaire de l'autorité publique ou encore pour violences aggravées par plusieurs circonstances.

Le quatrième sera jugé devant le tribunal correctionnel pour violences aggravées.

Dans leur ordonnance dont l'AFP a eu connaissance, les juges d'instruction ont en revanche écarté la dimension raciste des faits, alors que M. Zecler soutenait depuis le début de l'affaire que l'un des policiers lui avait lancé "sale nègre" et qu'un autre avait tenu des propos racistes à son encontre.

"Cette décision ne postule ni n'affirme que les déclarations de M. Zecler sur ce point seraient insincères. Elle se borne à constater que les éléments de preuve en ce sens ne sont pas à la hauteur des standards applicables à la matière pénale", soutiennent les juges dans leur ordonnance.

"Nous regrettons que la circonstance aggravante n'ait pas été retenue," a réagi Me Toby, "et ce malgré les éléments réunis ainsi que les témoignages qui les ont confirmé."

"Néanmoins la justice a décidé que les mis en examen devaient répondre de leurs actes devant une cour criminelle, et a pris la mesure de la gravité de ceux-ci", a-t-elle ajouté.

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