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Orvitis travaille son offre immobilière, pour tous

Bailleur social, Orvitis dispose d’un important patrimoine en Côte-d’Or qui ne se limite pas à des appartements pour les plus modestes. Étudiants, jeunes actifs, seniors, et cadres peuvent trouver une solution susceptible de répondre à leur besoin de logement.

A Chenôve, Orvitis a engagé près de 10 millions d’euros pour transformer une barre de 90 logements en trois unités distinctes intégrant notamment une résidence Sérénitis. © Aletheia Press / Nadège Hubert
A Chenôve, Orvitis a engagé près de 10 millions d’euros pour transformer une barre de 90 logements en trois unités distinctes intégrant notamment une résidence Sérénitis. © Aletheia Press / Nadège Hubert

Ce n'est pas parce qu'on est bailleur social, qu'on ne s'adresse qu'aux plus modestes. C'est le message qu'a souhaité véhiculer, le 19 juin, le côte-d'orien Orvitis, qui gère un important parc immobilier ouvert à tous. Ainsi, avec le vieillissement de la population, Orvitis a développé, à côté de ses logements abordables classiques, sa marque Sérénitis. Elle est destinée aux ainés pour qu'ils puissent continuer à vivre à proximité de chez eux, dans un logement adapté, lui aussi abordable.

À titre d’exemple, le bailleur social a présenté la transformation d’une barre de 90 logements en quartier prioritaire à Chenôve en trois unités suite à la démolition d’une partie. «Nous avons repensé les superficies pour les adapter à l’évolution des besoins en remplaçant les T5 et les T6 par des T2 ou des T3 afin de garder le même nombre de logements» détaille François-Xavier Dugourd, président d’Orvitis.

Pour les seniors et pour les jeunes aussi

L’un des trois immeubles abrite une résidence Sérénitis et ses 17 logements ainsi que sa salle des résidents climatisée. Deux fois par semaine, Kamal, gestionnaire de résidence, entretient les abords et les espaces communs mais répond aussi aux besoins des habitants. «Il peut arriver que l’on me demande de pousser un meuble ou d’accrocher un cadre» explique l’agent. Le concept de Sérénitis avec ses services associés pourrait faire l’objet d’une labellisation par l’AFNOR qui regarde le cahier des charges appliqué. «98% des locataires se disent satisfaits de leur cadre de vie» se réjouit le président.

François-Xavier Dugourd, président d’Orvitis, et Christophe Berion, directeur général, ont présenté les différentes typologies de logements du bailleur social. © Aletheia Press / Nadège Hubert

Dans sa palette d’offres, Orvitis dispose également de logements destinés aux étudiants et aux jeunes actifs. Ainsi, boulevard de la Trémouille à Dijon, le bailleur transforme un ancien foyer de jeunes travailleurs en résidence «Loc Izy» pour les moins de 30 ans. La requalification de ce site intégrera aussi une résidence Sérénitis ainsi qu’une collocation intergénérationnelle. Le programme devrait être intégralement livré au printemps prochain.

Louer ou acheter

Orvitis s’appuie sur une autre marque : IMO, pour ses locations. Sur le site d’une ancienne station-service à Dijon, le bailleur social a profité de l’opération d’un promoteur pour acquérir 24 apparte-ments dans un programme de 80 logements. «Nous faisons ponctuellement des acquisitions en VEFA (Vente en l'état futur d'achèvement, ndlr), selon les opportunités» précise Christophe Berion, directeur général d’Orvitis. 

Livrés en mai dernier, les appartements sont destinés à des habitants disposant d’un niveau plus élevé de ressources par rapport à l’ensemble des bénéficiaires du bailleur social. «Avec IMO, nous allons chercher d’autres profils qui n’iraient pas vers le parc social alors qu’ils peuvent être candidats. D’ailleurs 70% de la population française est susceptible d’y prétendre» complète François-Xavier Dugourd.

La marque IMO accompagne également les locataires désireux de devenir propriétaires par le biais du dispositif Prêt Social Location Accession (PLSA). Après deux ans de location, il permet aux habitants de se porter acquéreur de leur logement et de profiter d’une TVA et de frais de notaire réduits, mais aussi de 15 ans d’exonération de taxe foncière et d’un prix de vente plafonné. Orvitis peut ainsi proposer des appartements comme il le fait, par exemple, à Dijon Métropole ainsi que ses pavillons à Beaune et dans les environs.

Pour Aletheia Press, Nadège Hubert