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Ouverture de Passion Broc, brocante permanente à Flixecourt

A 25 ans, Léa Lefebvre vient d’ouvrir le premier magasin du genre dans la vallée de la Nièvre. Situé à côté d’enseignes très fréquentées, il connait un succès qui étonne même la gérante.

Léa Lefebvre est étonnée par le succès de Passion broc.
Léa Lefebvre est étonnée par le succès de Passion broc.

Il est à peine 14 heures que déjà les exposants et clients se présentent à l’accueil de Passion Broc. Ouverte depuis le 13 septembre dernier, la brocante permanente compte déjà des fidèles : «Le premier jour, c’était la folie», confie Léa Lefebvre, la gérante de 25 ans. Ancienne assistante administrative dans une résidence senior, elle a voulu faire de son hobby, son métier : «J’ai toujours aimé chiner, faire des brocantes, connaitre l’histoire des objets», assure-t-elle.

Un concept tout confort

Elle s’est tournée vers le concept de brocante permanente et a tenu à installer Passion broc dans la vallée de la Nièvre : «Il y en a à Abbeville et à Amiens mais par ici, avait-elle constaté. Cela plaît beaucoup aux vendeurs comme aux acheteurs. Beaucoup sont lassés des brocantes classiques car ils ne sont pas certains de la météo. Les acheteurs veulent toujours baisser plus les prix. C’est la même chose sur les plateformes. Ici, tout le monde gagne du temps. On ne négocie pas. Les prix sont déjà assez bas. Il faut compter deux à trois euros pour une blouse ou un tee-shirt».

La brocante permanente est située idéalement.

Léa Lefebvre a eu la chance de pouvoir louer un beau bâtiment récent et lumineux de 413 m² rue Georges-Clémenceau, qui abritait un marchand de chaussures. Il bénéficie d’un vaste parking. Elle voisine avec deux magasins locomotives que sont Zeeman et Action. Entourée de sa famille, elle a aménagé 127 stands de 160 cm de haut, 60 de profondeur et 150 de large, avec ou sans penderie et des vitrines. Ils ont rapidement pris preneurs. Les futurs vendeurs sont mis sur liste d’attente.

Un site internet dédié pour plus de simplicité

Pour favoriser l’acte d’achat, elle conseille aux exposants de ne pas surcharger leurs stands. Elle a tenu à faire des allées larges afin que poussettes et fauteuils roulants puissent se croiser. Décoration, vêtements, chaussures, accessoires pour les petits ou les enfants, petits meubles… les chineurs seront aux anges. Les beaux objets, comme des sacs à main, des CD, des DVD, des jeux vidéos, du petit électroménager sont présentés, pour éviter les vols, dans des vitrines fermées.

Les objets de puériculture sont très demandés.

Côté exposants, les tarifs ont été fixés à 15 euros pour une semaine, 27 euros pour deux, 38 euros pour trois, et 48 pour quatre. Le pourcentage de commission sur l’ensemble des ventes est de 25%. Petite particularité, un site internet dédié est relié au logiciel de la caisse du magasin. Cela permet par exemple aux vendeurs de créer leurs étiquettes, qui sont ensuite imprimées sur place, et de connaitre l’état de leur stock afin de savoir s’ils peuvent ou non ramener de quoi enrichir leurs stands. 100 étiquettes et 20 antivols sont à disposition en magasin. Les vendeurs peuvent étiqueter leurs articles tranquillement chez eux.

Plus de deux semaines après l’ouverture, Léa Lefebvre donc tire un bilan plus que positif : «Je ne m’attendais pas à tel succès même si nous sommes dans une région où les gens font attention à leur budget», s’étonne-t-elle encore.