Sauvegarder l'article
Identifiez vous, pour sauvegarder ce article et le consulter plus tard !

Parc Astérix : 250 millions d'euros et 900 emplois jusqu'en 2030

Le parc d'attraction isarien a annoncé, ce 18 octobre, un grand programme d'investissement de 250 millions d'euros, courant jusqu'en 2030.

«C'est le plus gros programme d'investissement jamais réalisé sur le parc», souligne Dominique Thillaud, directeur général de la Compagnie des Alpes (CDA), qui gère le parc d'attraction. © CDA
«C'est le plus gros programme d'investissement jamais réalisé sur le parc», souligne Dominique Thillaud, directeur général de la Compagnie des Alpes (CDA), qui gère le parc d'attraction. © CDA

Par Toutatis, cela déménage à Plailly. «C'est une révolution que va connaître le parc Astérix avec un investissement de 250 millions d'euros jusqu'en 2030. C'est le plus gros programme jamais réalisé sur le site», chiffre, ce 18 octobre, Dominique Thillaud, directeur général de la Compagnie Des Alpes (CDA), qui gère le parc d'attraction. Les objectifs sont clairs : «il s'agit d'augmenter la capacité d'accueil de 20%, de créer 900 emplois et de poursuivre notre développement durable qui vise un net zéro carbone à l'horizon 2030», détaille le cadre.

L'enjeu est notamment, de développer l'attractivité du site isarien et d'accroître la part des visiteurs étrangers. «Nous voulons conforter notre seconde place de parc français et notre positionnement dans le top 5 européen pour les courts séjours», complète Delphine Pons, directrice générale du parc Astérix. Et pour ce faire, les saisons 2026 à 2028 réservent leur lot de surprises. «Les deux tiers des nouveautés seront "indoor" pour être moins météo-dépendant et élargir notre calendrier d'ouverture», précise Dominique Thillaud. Des événements festifs devraient ainsi compléter «Peur sur le parc» et «Noël gaulois».

Rénovations et nouveautés au programme

En 2026, la zone égyptienne, déjà en travaux, sera finalisée. Étendue, elle intégrera notamment deux attractions qui existent déjà et seront rénovées et re-customisées. Les chaises volantes deviendront l'envol d'Ibis, quant à l'Oxygenarium il deviendra la descente du Nil. De son côté, le restaurant du cirque devient les Comptoirs d'Épidemaïs, le marchand phénicien qui a posé ses valises en Égypte. «L'aménagement sera prévu pour adapter la décoration à la période d'Halloween et de Noël», note la directrice générale.

La saison suivante sera consacrée à la zone grecque. «Nous ajouterons une presqu'île à l'image de l'île de Symi et son port pittoresque», relève Fabien Manuel, directeur de création chez ODA. Cet espace de 5 000 m² comptera deux attractions «qui offriront les premières sensations de chute libre adaptées aux enfants», complète le directeur de création. Enfin, La table de Dionysos, un restaurant de 450 places sur 2 000 m², viendra remplacer le restaurant du Lac. «L'expérience sera ultra thématisée, on y raconte des histoires différentes dans six salles, au travers de trois univers : le marché, la citée et le port», commente Fabien Manuel.

Adieu Paris, bonjour Londinium !

L'hôtellerie sera à l'honneur en 2028. «Nous ouvrirons un hôtel 4 étoiles de 300 chambres avec un centre de séminaire», développe Thierry Rétif, concepteur et scénographie au sein de la CDA. L'odyssée, conçu comme un caravansérail comprendra deux restaurants et un bar. La CDA a voulu soigner les détails. «Des artistes sculpteront les façades et l'ameublement des chambres utilisera du bois récupéré», souligne Thierry Rétif.

Le dernier chantier d'envergure concernera «Les rues de Paris, créées à l'ouverture mais qui ne sont pas dans la thématique du parc, indique Delphine Pons. C'est une attraction souvent mal comprise par les visiteurs». Ainsi cette zone, entièrement démontée, laissera place à Londinium. Cette mini-ville, clin d'œil à l'album phare Astérix chez les bretons, comptera, notamment, une montagne russe immersive de 800 mètres de long d'une capacité de 1 110 personnes par heure. «D'autres choses sont prévues après 2028 mais nous ne pouvons pas en parler maintenant», conclut Delphine Pons.


20 millions d'euros d'investissement pour les salariés

«Une part significative des investissements est également dédiée aux salariés», précise Dominique Thillaud. Le groupe annonce ainsi avoir investi plus de 20 millions d'euros ces cinq dernières années pour des locaux dédiés au personnel du parc. «Nous croyons qu'un salarié qui est serein et bien dans son entreprise sera plus amène de donner le sourire aux visiteurs», constate Delphine Pons.