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Rouen offre la gratuité des transports en commun aux jeunes à partir de la rentrée 2025
Une nouvelle étape majeure pour les transports en commun rouennais : à compter de la rentrée 2025, les moins de 18 ans pourront voyager gratuitement dans tout le réseau Astuce. Cette mesure, annoncée lors du Conseil métropolitain du 30 juin, concerne près de 24 000 abonnés et représente un investissement annuel de 4,3 millions d’euros.
Selon la Métropole, cette décision vise à alléger le coût des déplacements pour les familles tout en encourageant les jeunes à privilégier les transports en commun plutôt que la voiture. La gratuité s’applique à tous les mineurs, qu’ils résident ou non dans la Métropole, avec la nécessité de disposer d’un abonnement gratuit ou d’un titre valable sept jours, disponible en agence ou via l’application mobile. Les abonnés existants verront leurs prélèvements suspendus à la fin du mois d’août.
Le financement de cette initiative repose sur une stratégie financière innovante : une renégociation du contrat de délégation de service public avec Transdev. Grâce à un processus de remise en concurrence, la Métropole a pu dégager une marge de manœuvre de 10 millions €, permettant d’investir dans cette gratuité tout en désormais disposant de fonds supplémentaires pour l’amélioration de l’offre et du service.
Une initiative pionnière en faveur
de l’éco-mobilité à l’échelle régionale
Ce changement suscite plusieurs questions dans le paysage local. Certains notent que cette démarche témoigne d’une volonté politique forte en faveur de la mobilité durable et d’une volonté de rendre les transports plus accessibles aux jeunes générations. D’autres soulignent que cette marge dégagée pourrait également servir à renforcer l’attractivité et la qualité du réseau Astuce, en proposant des véhicules plus modernes ou en augmentant la fréquence des lignes.
Pour l’opposition, cette mesure constitue aussi une étape stratégique dans la transition écologique, en espérant que cette gratuité encouragera davantage les jeunes à délaisser la voiture pour des modes de déplacement plus durables, notamment à l’heure où la Métropole cherche à réduire son empreinte carbone.
Il reste à observer comment cette nouvelle politique sera déployée concrètement et quels seront ses impacts à long terme sur l’utilisation des transports en commun à Rouen. En tout cas, la Métropole affiche sa détermination à faire de la mobilité un levier d’inclusion sociale et d’engagement écologique.