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Saint-Quentin : La restructuration de l’îlot Marconi-Calmette a débuté

À Saint-Quentin, le quartier Europe poursuit sa mue. Les travaux de déconstruction de l’immeuble Marconi ont débuté en ce début du mois de novembre. La restructuration du secteur Marconi-Calmette est un des points forts de ce chantier d’envergure qui, pour la partie logement, allie démolition et réhabilitation.

Le premier coup de godet a marqué symboliquement le lancement du chantier de déconstruction de l’immeuble Marconi.
Le premier coup de godet a marqué symboliquement le lancement du chantier de déconstruction de l’immeuble Marconi.

Étape importante dans le projet de transformation du quartier Europe et journée ô combien symbolique pour les familles qui ont vécu là durant plusieurs décennies, le premier coup de godet marquant le lancement officiel de la déconstruction de l’immeuble Marconi a été donné le lundi 3 novembre. Les équipes des entreprises spécialisées mobilisées sur le chantier ont entamé cette nouvelle phase de travaux en présence des officiels et des représentants des partenaires engagés dans cette opération d’envergure, Un chantier qui devrait être terminé d’ici fin décembre, ont annoncé de concert, Frédérique Macarez, maire de la ville et Thomas Codron, directeur territorial de Partenord Habitat, le bailleur partenaire.

Repenser le quartier

Après la déconstruction du site Île-de-France opéré au printemps, celle de l’immeuble Marconi marque une nouvelle avancée dans le projet de transformation profonde du quartier Europe, projet inscrit dans le Nouveau programme national de renouvellement urbain et soutenu financièrement par l’État. Construit dans les années 1960, quand «il fallait construire vite pour répondre aux besoins de logement de la population», a rappelé Thomas Codron, l’immeuble Marconi, haut de douze étages, comportait 111 appartements qui, au fil des décennies et des générations, se sont avérés vétustes. 

Le projet prévoit une restructuration de l’ensemble du quartier, avec en particulier l’implantation d’espaces verts ouvrant de nouvelles perspectives sur un horizon dégagé. «Il est important pour nous d’avoir un quartier qui évolue en fonction des besoins des familles qui sont différents aujourd’hui de ceux que l’on pouvait avoir dans les années 70, l’idée est d’avoir un quartier plus aéré, à la place de la tour, nous aurons plus d’espaces verts», souligne Frédérique Macarez. Les bâtiments ne seront pas tous démolis, 464 logements font l’objet d’un programme de réhabilitation, Partenord Habitat investit 70 000€ dans chaque appartement pour y introduire plus de confort.