Salon SIFER 2025 : un catalyseur de l’innovation du secteur ferroviaire

Pour les professionnels du secteur ferroviaire, c’est le salon à ne surtout pas manquer ! Le  SIFER 2025 - Salon international de I'industrie ferroviaire -, pour sa 14ème édition, pose de nouveau ses valises à Lille Grand Palais, du 24 au 26 juin. Arianna Rossini, directrice générale de ce rendez-vous, voit dans ce salon «la vitrine de l'industrie dynamique de l'approvisionnement ferroviaire en France, offrant une plateforme pour l'échange d'idées, le réseautage et la découverte des derniers produits et technologies».

L'événement doit accueillir environ 7 500 visiteurs et plus de 376 exposants, issus de plus de 20 pays. «Cette édition compte plus de 120 nouveaux exposants, soit une augmentation de 27% par rapport à la dernière édition», s'enthousiasme l'organisatrice. 

Le salon a pour but de développer les affaires et la collaboration sur des sujets variés tels que la transformation numérique, la mobilité verte ou encore la résilience de la chaîne d'approvisionnement autour de conférences, d'ateliers et de séminaires techniques.

Place au numérique... et au recrutement

Afin de suivre les besoins d’un marché en constante évolution, le SIFER amène des nouveautés cette année, avec notamment SIFER Connect, «un nouveau service de mise en relation numérique qui facilitera les interactions commerciales en permettant aux participants d'identifier des contacts pertinents et de planifier des réunions à l'avance», explique Arianna Rossini. 

De plus, le salon inaugure un espace dédié aux tunnels, organisé en partenariat avec TELT, Tunnel Euralpin Lyon Turin. C’est un sujet important pour le secteur, qui voit d’un bon œil la possibilité d’avoir une «plateforme permettant de présenter des solutions de pointe en matière de construction, de sécurité et d'équipement des tunnels, domaines cruciaux pour l'expansion des transports urbains et des trains à grande vitesse».

S’ajoute à cela une zone de recrutement «conçue pour mettre en relation les demandeurs d'emploi avec un éventail d'employeurs du secteur - dont SNCF Réseau - en mettant en avant les opportunités de carrières et en soutenant le recrutement dans des postes techniques et d'ingénierie clés». Ces besoins de recrutement en France font écho aux pays voisins, qui connaissent les mêmes impératifs.

Persévérer sur la question environnementale 

Avec 40% de la production nationale et 16 000 emplois spécialisés, la région est un pôle ferroviaire majeur, une «locomotive du secteur ferroviaire français», selon les mots de la directrice générale. La région a pour elle sa position stratégique de carrefour européen «avec ses grands ports, ses plateformes logistiques et ses liaisons directes avec le Royaume-Uni et l'Europe continentale, qui la rendent indispensable pour le trafic de marchandises et de voyageurs».

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De ce fait, les Hauts-de-France peuvent répondre plus facilement aux difficultés de recrutements, avec notamment des partenariats et des programmes de formation, «ce qui permet à la région de rester à la pointe de l'innovation et de l'emploi et de rester un acteur central du secteur au niveau français et européen».

Comme tous les secteurs du transport, le rail doit lui aussi travailler sur son impact environnemental, avec notamment l’adoption de technologies vertes et «de propulsion alternatives comme pour les trains à hydrogène et à batterie électrique, ainsi qu'une transition plus large vers des opérations plus efficaces sur le plan énergétique» pour continuer la décarbonation du secteur ferroviaire, indique-t-elle. Pour suivre la décarbonation du transport en général, l’objectif est de continuer à soutenir le transfert du fret de la route vers le rail...