Une voie verte pour un accès sécurisé à la zone industrielle
Lundi 7 juillet a été officiellement inaugurée la voie verte RD300 qui relie Harly à Rouvroy au niveau de la zone industrielle. Une piste de 1,4 km réservée aux piétons, cyclistes et utilisateurs de trottinettes qui fait la jonction avec la voie cyclable déjà existante, portant ainsi à 3,2 km le parcours sécurisé.

Pour
le maire de Rouvroy, Philippe Lemoine, cette portion de 1,4 km de
voie cyclable était inespérée, 25 ans que l’élu bataillait pour
voir ce projet aboutir, c’est désormais chose faite. Cyclistes,
piétons et utilisateurs de trottinettes partagent désormais cet axe
qui va faciliter l’usage du vélo pour les salariés travaillant
sur la zone industrielle - 40 entreprises installées dont la plus
emblématique Yamaha, et 1800 emplois concernés - a rappelé la
présidente de l’Agglo de Saint-Quentin en coupant le ruban
inaugural, le lundi 7 juillet. Pour permettre la réalisation de
cette voie verte, l’Agglo du Saint-Quentinois a dû solliciter
l’autorisation du conseil départemental, propriétaire du terrain.
Lors de la présentation de la toute nouvelle réalisation,
Frédérique Macarez a soulevé les deux freins majeurs qui
ralentissent le développement des mobilités douces : le coût
des infrastructures et les difficultés à faire cohabiter sur un
même espace les différentes catégories d’usagers. Les membres du comité de vélo, qui contribue à l’élaboration du schéma
directeur cyclable sur l’Agglo, ont accompagné le projet en
apportant leur retour d’utilisateurs au quotidien.
Axe très fréquenté
Pour aménager la voie longue de 1,4 km, la collectivité aura déboursé la somme de 350 000 euros dont 50 % subventionnés par l’État. Frédérique Macarez a encore précisé qu’à cet endroit là l’espace disponible était suffisamment étendu pour offrir aux utilisateurs «confort et sécurité». La voie verte est large d’environ 3 m, «tout le monde pourra cohabiter, se croiser en toute sécurité» a rassuré Michel Magniez, adjoint au maire en charge de l’environnement et du développement durable. Pour le maire de Rouvroy, «soulagé et satisfait» de voir le projet enfin concrétisé, le mot essentiel à retenir est «sécurité». L’élu s’est réjoui qu’aucun accident grave ne soit survenu, les salariés étant jusqu’alors contraints d’emprunter la RD300 où passent 12 000 véhicules par jour, voitures particulières mais aussi poids lourds puisque l’axe dessert la zone industrielle : «une victoire du bon sens, un pas concret vers la mobilité douce, pour la qualité de vie et l’écologie».
