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Sécurité

Violences intrafamiliales : un dispositif structurant renforcé en Meuse

En Meuse, le dispositif des intervenantes sociales en commissariat et gendarmerie s’impose comme un outil clé de prévention des violences intrafamiliales, combinant efficacité opérationnelle et investissement public ciblé au service de la cohésion territoriale.

© Adobe Stock.
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Le 8 décembre, à l’issue de la Semaine Orange, un comité de pilotage consacré aux intervenantes sociales en commissariat et gendarmerie s’est tenu en Meuse, sous la présidence de la directrice de cabinet de la préfecture. Près de 25 acteurs institutionnels et opérationnels ont dressé le bilan d’une année de fonctionnement d’un outil désormais central dans la prise en charge des victimes.

Mis en œuvre dans les forces de sécurité, ce dispositif permet une réponse rapide et coordonnée, associant accompagnement social, orientation juridique et suivi des situations à risque. Il constitue également un levier de prévention, limitant les coûts humains, sociaux et économiques liés aux violences intrafamiliales.

Un maillage territorial renforcé au service des victimes

Avec quatre professionnelles à temps partiel réparties sur cinq bassins de vie, la couverture territoriale a été élargie, renforçant l’égalité d’accès au service et l’efficacité des interventions. L’investissement public consenti s’inscrit dans le cadre du plan interministériel 2023-2027, avec un objectif clair : sécuriser les parcours des victimes tout en optimisant l’action des services de l’État et des collectivités.

L’ensemble des partenaires (État, forces de l’ordre, intercommunalités, Département, CAF et structures associatives) ont souligné l’impact concret de ce modèle coopératif sur la cohésion sociale et la tranquillité publique, des enjeux désormais intégrés aux stratégies d’attractivité et de développement des territoires.