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Wall Street poursuit son ascension, portée par l'optimisme commercial

La Bourse de New York a clôturé en hausse lundi, battant des records pour la deuxième séance consécutive, les investisseurs se montrant enthousiastes quant...

Des opérateurs à la Bourse de New York le 30 juin 2025 © TIMOTHY A. CLARY
Des opérateurs à la Bourse de New York le 30 juin 2025 © TIMOTHY A. CLARY

La Bourse de New York a clôturé en hausse lundi, battant des records pour la deuxième séance consécutive, les investisseurs se montrant enthousiastes quant aux négociations commerciales en cours.

L'indice Nasdaq (+0,47%) et l'indice élargi S&P 500 (+0,52%) ont tous deux atteint un nouveau plus haut historique lundi. Le Dow Jones a lui gagné 0,63%.

"Les investisseurs se sentent optimistes parce que nous avons eu un trimestre très solide avec des raisons de se sentir confiants du fait de l'apaisement des tensions commerciales (et) des inquiétudes concernant l'inflation", commente auprès de l'AFP Sam Stovall, de CFRA.

D'avril à juin, le S&P a avancé de plus de 10% et le Nasdaq a bondi de plus de 17%. La place américaine a toutefois été largement chahutée sur cette période avec notamment une large déroute en avril déclenchée par la politique protectionniste de Donald Trump.

Désormais, "les investisseurs sont optimistes quant à l'annonce d'accords commerciaux transfrontaliers avant la date limite du 9 juillet", à partir de laquelle d'importants droits de douane doivent être imposés aux principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis, note Jose Torres, d'Interactive Brokers.

La bonne dynamique de Wall Street s'explique notamment "par le fait que le président Trump a levé l'arrêt des négociations commerciales avec le Canada", juge Sam Stovall.

La Maison Blanche a estimé lundi que le Canada a "cédé" face à Donald Trump en renonçant à sa taxe sur les géants de la tech qui avait conduit le président américain à rompre les négociations commerciales avec son voisin.

De son côté, le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, se rendra à Washington avant la date butoir du 9 juillet pour tenter de conclure un accord commercial, a-t-il annoncé lundi.

Outre les futurs développements sur le plan commercial, les investisseurs vont également surveiller le mégaprojet de loi budgétaire de Donald Trump, qui pourrait être adopté dès lundi par les sénateurs américains après être passé par la Chambre des représentants.

Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d'estimer de manière non partisane l'impact des projets de loi sur les finances publiques, estimait dimanche que cette "big beautiful bill" augmenterait la dette publique de plus de 3.000 milliards de dollars d'ici 2034.

Seront publiés cette semaine, aux Etats-Unis, l'indice d'activité manufacturière ISM pour juin, l'enquête ADP sur les créations d'emplois dans le secteur privé en juin et le rapport du ministère du Travail sur l'emploi en juin.

Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'État américains à 10 ans se détendait, à 4,23%, contre 4,28% vendredi en clôture. 

Au tableau des valeurs, la plateforme d'échange de cryptomonnaies Robinhood s'est envolée (+12,77% à 93,63 dollars), atteignant des nouveaux records après l'annonce du lancement d'actions tokenisées - c'est-à-dire inscrites dans la blockchain - de SpaceX et OpenAI, deux sociétés non-cotées. 

L'empire américain des réseaux sociaux Meta (Facebook, Instagram) a franchi un nouveau sommet lundi (+0,61% à 738,09 dollars), dans un contexte de substantielles dépenses pour étoffer son équipe dédiée à l'intelligence artificielle (IA).

Le groupe Oracle, spécialiste du "cloud" et de l'IA, a bondi de 3,99% à 218,63 dollars après la publication de documents officiels révélant que l'entreprise a signé un nouveau contrat d'hébergement de données qui pourrait lui rapporter jusqu'à 30 milliards de dollars par an à partir de 2028.

Le groupe agroalimentaire General Mills a été recherché (+2,55% à 51,81 dollars) après l'annonce de la finalisation du rachat de ses activités américaines dans les yaourts (Yoplait, Go-Gurt...) par le groupe laitier français Lactalis.

La société informatique américaine Hewlett Packard Enterprise (HPE) a bondi (+11,08% à 20,45 dollars) à l'annonce d'une résolution trouvée par le ministère de la Justice américain concernant les risques anti-concurrentiels que posait le rachat du spécialiste des équipements de télécommunications Juniper pour 14 milliards de dollars.

Nasdaq

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