Dans leur «Atlas des mobilités et des transports», paru en mai dernier, très fouillé, l’auteur Xavier Bernier et le cartographe Paul Gallet observent les déplacements sous tous les angles, économique, environnemental, technologique, industriel, ou même psychologique.
Les logements au bord de l’eau s’arrachent au prix de la pierre de taille au cœur des métropoles. La « littoralisation » de l’habitat, nourrie par le tourisme ou le télétravail, pèse sur les budgets et contraint à la mobilité. Le phénomène devrait conduire le gouvernement à limiter les avantages octroyés à la location saisonnière.
La surfréquentation de certains sites dérange les habitants, détruit la biodiversité et pèse sur le climat. Le « tourisme durable » suppose une adaptation des sites et une régulation des visiteurs, mais aussi la création de nouveaux imaginaires, explique une étude dédiée.
Difficultés à trouver l’information, prix incohérents, services défaillants… Une étude effectuée pour la Fédération nationale des usagers des transports (Fnaut) liste les dysfonctionnements subis par les voyageurs et réclame une «convention collective de l’usager».