À Amiens, Wanderlust fête ses dix ans

En 2015, Wanderlust voyait le jour rue Duméril. Installé dans un espace de 35m², le concept-store arrivait avec une proposition jusqu’ici inédite à Amiens : allier design, déco et vintage. Au fil des années, l’enseigne, portée par Virginie Delabye, a exploré d’autres univers et s’est ouverte à de nouveaux produits, sans jamais trahir ses fondamentaux. «Il faut savoir écouter ses clients, trouver le bon équilibre entre la demande et ce qu’on aime», observe-t-elle. Un positionnement qui a permis à la boutique de se constituer une clientèle aussi éclectique que fidèle. «L’idée a toujours été de proposer une gamme très large en termes de prix. Nous avons aussi bien des ados qui viennent chercher un petit cadeau, que des étudiants qui veulent des petits éléments de déco ou encore des cadres qui viennent se faire plaisir», analyse Laurent Desbois, le second pilier de Wanderlust.

Sept ans après son ouverture, la boutique s’est installée dans un nouvel espace de 120m² rue des Vergeaux. Un vrai pari pour ses fondateurs, qui s’est toutefois rapidement révélé judicieux. «Cela nous a permis d’améliorer notre outil de travail, d’accueillir nos clients dans de meilleures conditions et de leur proposer de nouvelles choses», précise Laurent Desbois, qui qualifie la rue d’ «axe stratégique». «Nous avons remarqué que les touristes français ou étrangers passent forcément par ici, ce qui est très intéressant pour nous. Cela nous a clairement ouvert de nouveaux horizons», ajoute-t-il.

Savoir dénicher les bons produits

Le gain d’espace a aussi permis à Virginie Delabye d’imprimer encore davantage sa patte, puisque c’est elle qui se charge de dénicher les nouveautés. «Je pense que c’est ce que je préfère faire : identifier de nouveaux créateurs, découvrir des marques…», confie-t-elle. En plus des réderies qu’ils arpentent avec assiduité, Virginie Delabye et Laurent Desbois profitent aussi de chaque voyage ou sortie pour capter l’air du temps. «Il y a quelques rendez-vous incontournables comme Maison & Objet, où l’on rencontre les références du secteur. Mais on observe aussi ce que les gens aiment ou portent dans d’autres pays, c’est toujours très inspirant», ajoute celle qui a notamment senti le potentiel autour de Sonny Angel et Smiski.

Si Wanderlust reste fidèle à certaines marques, le magasin n’hésite pas à relever de nouveaux défis en explorant des univers inattendus comme l’épicerie ou le vêtement. «Ce sont des pistes que nous avons envie de développer», confirme Laurent Desbois.

Une présence en ligne indispensable

La boutique amiénoise, dont l’image est très liée à celle de ses fondateurs, à son cabinet de curiosités, et à ses vitrines soignées, a cependant également su se développer en ligne. «Depuis le début, nous sommes très présents sur les réseaux sociaux. C’est absolument indispensable, même si cela prend beaucoup de temps», souligne Laurent Desbois, qui insiste aussi sur l’importance du site internet. «Pour nous, les activités physique et numérique sont complémentaires», assure-t-il. «Nous nous sommes aperçus que beaucoup de clients repéraient un produit en ligne avant de venir nous voir en boutique», abonde Virginie Delabye, qui souhaite encore dynamiser l’activité numérique dans les prochaines années.

Si la France reste le principal terrain de jeu de Wanderlust, la boutique envoie désormais ses produits chaque semaine grâce au e-commerce en Italie, en Espagne, en Autriche, en Allemagne ou encore aux Pays-Bas.