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Après le budget de la Sécu, le casse-tête du budget de l'État

Le gouvernement juge encore possible de faire adopter le budget de l'État, actuellement en discussion au Sénat, avant le 31 décembre. Cela supposerait que le PS laisse, comme pour le budget de la Sécurité sociale mercredi, passer le texte.

Le patron des députés PS Boris Vallaud à l'Assemblée nationale à Paris le 10 décembre 2025. © JULIEN DE ROSA
Le patron des députés PS Boris Vallaud à l'Assemblée nationale à Paris le 10 décembre 2025. © JULIEN DE ROSA

"Je ne vois pas le chemin" sur le budget de l’État, a affirmé mercredi le patron des députés PS Boris Vallaud, au lendemain de l'adoption en nouvelle lecture de l'autre budget, celui de la Sécurité sociale, avec le soutien des socialistes. 

Le gouvernement juge encore possible de faire adopter le budget de l'État, actuellement en discussion au Sénat, avant le 31 décembre. Cela supposerait que le PS laisse passer le texte. Une possibilité pour accélérer les débats serait de faire adopter le budget en utilisant l'arme constitutionnelle du 49.3... qu'il s'est engagé à la demande des socialistes à ne plus l'utiliser. 

Lire aussi : Le budget de la Sécu adopté à l'Assemblée, victoire cruciale pour Lecornu

La loi spéciale, une "catastrophe" ?

"Moi je regarde la droite sénatoriale et je me dis que tout ça est quand même assez mal barré. Il y a une droite sénatoriale, une droite à l'Assemblée nationale, un Laurent Wauquiez, un Bruno Retailleau", a-t-il dit, soulignant par ailleurs que le gouvernement n'a pas pu compter à l'Assemblée nationale sur son bloc central pour faire adopter le projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a lui aussi estimé mardi soir que le Parlement était "très loin" d'un accord sur le budget, invitant le gouvernement à faire des concessions à la gauche s'il souhaite aboutir. Philippe Brun, responsable du budget pour son groupe, a dit espérer qu'une majorité permette d'adopter un texte avant la fin de l'année, estimant qu'une loi spéciale serait une catastrophe pour notre économie et nos services publics. Il a toutefois souligné qu'un vote "pour" du PS serait impossible sur le projet de loi de finances.  

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