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Brandt : après le «traumatisme», élus et salariés évoquent l'avenir

Quatre jours après la décision de liquidation du groupe français, environ 200 salariés se sont réunis lundi près d'Orléans, en présence d'élus locaux, pour évoquer leurs perspectives d'avenir. 

Des salariés de l'usine Brandt participent à une réunion d'information sur les possibilités de reconversion professionnelle, le 15 décembre à Saint-Jean-de-la-Ruelle, près d'Orléans, le 15 décembre 2025. © AFP
Des salariés de l'usine Brandt participent à une réunion d'information sur les possibilités de reconversion professionnelle, le 15 décembre à Saint-Jean-de-la-Ruelle, près d'Orléans, le 15 décembre 2025. © AFP

"Aller de l'avant": quatre jours après la décision de liquidation du groupe Brandt, environ 200 salariés se sont réunis lundi près d'Orléans, en présence d'élus locaux, pour évoquer leurs perspectives d'avenir. "Vous avez espéré donner une nouvelle vie à Brandt (...) maintenant, il faut aller de l'avant", a déclaré la préfète du Loiret et de la région Centre-Val de Loire, Sophie Brocas devant une salle comble, à quelques centaines de mètres du principal site industriel de Brandt qui compte 350 salariés.

Après la décision jeudi du tribunal des activités économiques de Nanterre de prononcer la liquidation judiciaire du groupe centenaire d'électroménager, qui employait au total quelque 700 personnes, les élus locaux ont à nouveau assuré de leur "solidarité" et promis leur accompagnement. Garantie de percevoir 75% du salaire brut pendant un an grâce au contrat de sécurisation professionnelle, mise en place d'une cellule d'appui et d'écoute ou encore job dating en février : les services de l'État ont présenté plusieurs mesures aux salariés.

Lire aussi : «Un choc» : la liquidation de Brandt prononcée, 700 emplois supprimés

Vendredi, le ministre délégué à l'Industrie, Sébastien Martin, avait indiqué qu'un travail était en cours pour "réfléchir aux options envisageables" et donner une autre destination aux deux sites industriels du groupe situés près d'Orléans et à Vendôme (Loir-et-Cher). Cela pourrait être pour de la fabrication de drones, selon le président de la région Centre-Val-de-Loire François Bonneau, mais il y a aussi d'autres pistes, a-t-il dit.

Plusieurs salariés, dont quelques-uns franchissaient les grilles du site voisin avec leurs effets personnels sous le bras, ont décrit un "traumatisme encore à vif".

Pour mémoire, la justice a rejeté un projet de Scop (société coopérative et participative), soutenu par le groupe Revive et la majorité des salariés qui devait permettre de sauver au moins 370 emplois, ainsi que les marques Vedette, Sauter et De Dietrich.