Consulaire
CCI Meuse Haute-Marne : une nouvelle directrice générale
En poste officiellement depuis le 1er octobre, Mylène Vannet a pris la direction générale de la CCI Meuse Haute-Marne après dix-huit ans passés dans le réseau consulaire de la Marne. Une arrivée qui coïncide avec la validation du plan stratégique de la CCI qui veut reprendre le lead. Rencontre.

Les Tablettes Lorraines : Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
Je connais les territoires ruraux, puisque je suis originaire du Jura. J’ai commencé ma carrière au Conseil général du Jura puis après avoir fait étape à Toulon, j’ai plongé dans le réseau consulaire. À mon arrivée, en 2007, c’était la CCI de Reims, puis à la suite d’une fusion avec le territoire chalonnais, c’est devenu la CCI Marne qui a changé de nom avec un rapprochement avec les Ardennes en 2024 pour devenir CCI Marne Ardennes. Ce qui signifie que l’appartenance à deux territoires, n’est pas nouveau pour moi. Je maîtrise cette façon de travailler. Mon cœur de métier, c’est l’aménagement depuis plus de 25 ans. En 2024, j’ai souhaité me rechallenger en reprenant un master en management stratégique à HEC que je finalise actuellement.
Mylène Vannet : Vous venez d'accepter ce poste de directrice générale de la CCI 55-52. Pourquoi vous lancer dans cette nouvelle aventure ?
Ce qui m’a séduite, c’est le plan stratégique qui a été validé par les élus. Le rayonnement territorial et celui des entreprises, c’est tout ce que j’ai chevillé au corps. J’ai envie de faire avancer les dossiers. Je partage d’ailleurs les mêmes valeurs et la même vision que les membres du bureau de la CCI. Notre rapprochement s’est fait naturellement puisque la CCI 55-52 a noué un partenariat avec la CCI Marne Ardennes sur le volet aménagement et immobilier. J’étais en appui, ce qui veut dire que je suis déjà ce dossier depuis plusieurs semaines. J’avais cette envie de prendre la direction générale, qui représente un challenge mais aussi une fierté.
Quels sont les enjeux devant vous ?
Je mesure toute la responsabilité et l’investissement qui en découlent. Je serai sur le terrain, au contact auprès des entreprises, des collectivités et bien évidemment des collègues sur nos quatre sites. Concernant nos priorités, Cigéo fait partie du plan stratégique, au même titre que la formation, l’aménagement/l’immobilier et la proximité avec les entreprises. Nous devons être là pour accompagner, ça fait partie de mon ADN. Nous devons être un facilitateur des dynamiques territoriales. Nous devons porter une ambition. C’est ce qui m’a donné envie de m'engager.