Habitat
Miribel : un nouveau quartier acté à Verdun
L’acte de vente entre la ville de Verdun et le Crédit Mutuel Aménagement foncier, désormais propriétaire de 4,5 hectares au cœur du site Miribel a été signé le 10 décembre. Les travaux devraient démarrer dès le mois de janvier avec à terme 300 nouveaux logements et un pôle de santé privé.
Trente ans après le départ du 3e RAMA et de ses 1 200 militaires, la ville de Verdun tourne la douloureuse page de sa friche militaire Miribel pour construire une nouvelle histoire avec la création d’un quartier, en cœur de ville. Un projet rendu possible grâce à la synergie entre acteurs privés et publics pour ce dossier particulièrement complexe qui mobilisera 60 millions d’euros, dont dix millions injectés par la collectivité. Si la première rencontre entre Samuel Hazard, le maire de Verdun et Jessica Schmidt, directrice régionale du Crédit Mutuel Aménagement Foncier remonte à 2021, il aura fallu quatre années pour que le projet aboutisse. Entre temps, la crise immobilière et la réalité économique auraient pu faire capoter le dossier qui a abouti en raison du classement Action Cœur de ville dont bénéficie le site Miribel.
Un chantier lancé en janvier
L’acte de vente signé le 10 décembre représente «une étape historique» pour le premier magistrat et marque aussi le point de départ de la programmation basée sur la mixité sociale et les liens intergénérationnels. À compter du mois de janvier, les grues vont s’affairer sur cette emprise de 4,5 hectares. Les premières livraisons sont attendues en 2027 avec 108 logements ainsi que 17 maisons en béguinage. Un cabinet médical privé y verra également le jour. Dans un second temps, à l’arrière du site, une zone dédiée à l’accession à la propriété est programmée avec 37 pavillons. Crèche, foyer logements, appartements et maisons, location et vente ; c’est un tout nouveau quartier qui va sortir de terre, avec près de 800 nouveaux habitants attendus à l’horizon 2030 ; signe du renouveau de Verdun qui a su «enrayer le déclin démographique», estime Samuel Hazard.