Formation
Reconnaissance de la dynamique du Lycée professionnel Ligier Richier
Une convention vient d’être signée à Bar-le-Duc entre le GIP Objectif Meuse et le lycée professionnel Ligier Richier, marquant le travail partenarial mis au service de la montée en compétences des élèves.

«De nouveaux équipements qui seront prêts et opérationnels pour la prochaine rentrée», se réjouit Christophe Jerzak, le directeur délégué aux formations du lycée Ligier Richier. Et pour cause, l’établissement professionnel a pu se doter d’une nouvelle poinçonneuse et de divers générateurs pour un montant de plus de 55 000 euros grâce au soutien financier du GIP Objectif Meuse. Des outils qui viennent enrichir le plateau technique mis à disposition des soixante-dix élèves (sur un effectif total de 230) qui ont opté pour la chaudronnerie et le soudage. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le lycée Ligier Richier sollicite les services du GIP Objectif Meuse. «Il s’agit de la troisième opération de financement», affirme sa directrice, Mélanie Varnusson. En 2019, ce sont plus de 500 000 euros qui avaient été investis dans l’aménagement du plateau technique avec la volonté de redynamiser et d’améliorer l’offre pour être en phase avec les besoins techniques des entreprises. Désormais bien doté, le lycée professionnel s’appuie sur cette vitrine pour renforcer l’attractivité de ses filières et ainsi séduire les entreprises du secteur, comme Jige International implantée à Revigny-sur-Ornain.
Engouement autour des filières industrielles
S’il y a encore cinq ans, moins de 200 élèves étaient recensés dans cet établissement barisien, en 2024-2025, ils étaient plus de 230. Pour la première fois, «certains ont dû se contenter de leur vœux 2 puisque nous n’avions plus de place dans nos filières de soudage», précise Nathalie Legeay, la proviseure, satisfaite de contractualiser ce 9 juillet avec Jérôme Dumont, le président du GIP Objectif Meuse. Une dynamique saluée par le chef de l’exécutif meusien, rappelant que «la formation fait partie des axes prioritaires du GIP avec en ligne de mire la réindustrialisation de la Meuse.» Au-delà de ces équipements, tous les acteurs locaux sont engagés au côté du lycée professionnel qui a obtenu en décembre dernier le financement de quatre bourses nucléaires en lien avec EDF et l’Université des métiers du Nucléaire.
Effet boule de neige
Après
avoir montré l’exemple, le lycée Ligier Richier pourrait donner
des idées aux autres lycées professionnels meusiens. Si jusqu’à
présent, seul le sud meusien pouvait bénéficier du soutien
financier du GIP, le périmètre d’intervention «a
été ouvert en 2025 sur décision de notre président ce qui
signifie que d’autres projets industriels portés par des lycées
pourraient être subventionnés à hauteur de 80 %»,
insiste mélanie Varnusson. Une information qui n’est pas tombée
dans l’oreille d’un sourd puisque tout prochainement un
établissement verdunois pourrait bénéficier du soutien financier
du GIP, suite au montage d'un projet innovant. L’enjeu est de créer
une dynamique en Meuse pour que les formation initiales ou continues
répondent aux besoins des entreprises et servent le territoire.