Un futur ingénieur informatique beauvaisien brille aux WorldSkills

Du 16 au 18 octobre dernier, 800 jeunes ont participé à la compétition nationale des métiers, WorldSkills France, à Marseille. Parmi eux, Robin Ancelin, élève ingénieur à l’ITII de Beauvais. Au terme des trois jours d’épreuves, le jeune homme, âgé de tout juste 20 ans, a décroché la troisième place dans la catégorie administration des systèmes et réseaux informatiques.

«C’était un peu frustrant, car je suis assez compétiteur et mon objectif était d’être premier. Mais c’est quand même une grande fierté. J'ai appris et progressé énormément. Sans cette compétition, je n’aurais pas le niveau que j’ai aujourd’hui», confie-t-il. À partir du 24 novembre, il affrontera de nouveau les deux autres finalistes à Paris dans l’espoir de décrocher la place de titulaire pour la compétition mondiale des métiers qui se tiendra à Shanghai en 2026.

Un engagement personnel très fort

Originaire de Marseille-en-Beauvaisis, Robin Ancelin s’est orienté vers l’informatique «un peu par hasard». Après un bac général, il a intégré le BTS services informatiques aux organisations (SIO) proposé par Promeo à Beauvais. C’est là qu’il a entendu parler pour la première fois des WorldSkills. «C’est une compétition très suivie ici. Beaucoup d’anciens y ont participé et ont obtenu de très bons résultats», explique-t-il.

Après avoir réussi les présélections internes au centre de formation, Robin Ancelin a décroché la première place des épreuves régionales organisées en début d’année. «Tout ce processus a déjà demandé beaucoup de travail et d’implication personnelle», souligne le jeune homme qui a été coaché par deux anciens candidats. «Sans eux, je n’aurais pas été aussi bien préparé. Leurs conseils ont été très précieux», poursuit-il.

La découverte d’une vocation

Cette année, les épreuves d’administration des systèmes et des réseaux informatiques ont été modifiées. Cette fois-ci, les candidats ne connaissaient pas les sujets à l’avance. «Nous avions seulement un référentiel technique comprenant 40 notions. C’est quelque chose que j’avais déjà vu en cours, mais là, c’était vraiment poussé un cran au-dessus», observe Robin Ancelin. Lors de la première journée, les 13 compétiteurs se sont affrontés lors de deux épreuves de trois heures chacune, l’une portant sur la partie réseau, l’autre sur la partie système. «J’ai raté mon entrée en compétition, mais je suis arrivé en tête le deuxième jour», raconte-t-il.

Pour départager les jeunes ayant atteint la première moitié du classement, deux derniers tests étaient prévus autour de la résolution de pannes et sur l’infrastructure d’entreprise. «Je n’ai jamais réussi à rattraper les points manquants, et j’ai donc terminé troisième», poursuit-il. Au-delà de la compétition, Robin Ancelin est désormais certain de vouloir poursuivre dans l’informatique et espère valoriser cette expérience en entreprise. «Je veux être ingénieur informatique, mais plutôt généraliste, pour toucher à tout et manager des équipes», conclut-il.