En 2024, l’absentéisme a atteint un niveau inédit dans les entreprises françaises. Ce ne sont plus seulement les arrêts ponctuels qui pèsent, mais la montée en puissance des arrêts longs, véritables révélateurs d’un mal-être persistant au travail. Les résultats du dernier baromètre WTW, mené auprès de près de 2 000 entreprises et 430 000 salariés, sonnent comme un avertissement : les organisations n’ont plus le choix, elles doivent investir massivement dans la prévention.
La confiance revient timidement dans les entreprises, mais les recrutements de cadres restent au point mort. Avec seulement 8 % d’intentions d’embauche ce trimestre, le marché atteint un plancher inédit depuis quatre ans. De quoi inverser le rapport de force au profit des employeurs, tandis que les cadres, inquiets, envisagent pourtant davantage de mobilité.
Le dernier baromètre Ekilibre-OpinionWay, publié en juin* révèle les causes profondes du mal-être au travail. Au-delà d’une satisfaction globale encore élevée (68 %), cette donnée moyenne masque des signaux d’alerte puissants avec des indicateurs de souffrance au travail en forte hausse. Et ce sont bien les conditions d’exercice du travail qui en seraient la cause première.
Malgré des volumes toujours élevés, le marché de l’emploi donne des signes clairs d’essoufflement au premier semestre 2025. La plateforme Hellowork, qui agrège plus de 5 millions d’offres en France, enregistre une baisse globale de 8 %. Un signal faible ou le début d’un retournement de tendance ?