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Le magazine Le Point a publié fin janvier le palmarès des villes françaises les mieux gérées. L’étude portait sur 80 grandes villes françaises et a été menée par la Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (Ifrap). La ville d’Amiens se place à la sixième position. L’enquête, réalisée sur la base des chiffres de l’année 2018, s’est focalisée sur un ensemble d’indicateurs financiers. À Amiens, le niveau des dépenses de fonctionnement par habitant s’établit à 1 993 euros tandis que l’investissement moyen (entre 2014 et 2018) est de 872 euros. La dette quant à elle est évaluée à 2 153 euros par habitant. Côté fiscalité, les impôts globaux atteignent 1 277 euros par habitant y compris la taxe d’habitation estimée à 1 018 euros par habitant. Des chiffres qui témoignent de la bonne gestion de la ville.

La Société immobilière picarde a mis à la disposition de sa clientèle une application mobile et un site extranet sécurisé. Lancées depuis le 2 janvier dernier, les deux plates-formes interconnectées recensent jusqu’à présent 1 175 inscrits. L’objectif est de renforcer la relation locataire en se projetant dans la stratégie de digitalisation des prestations. Baptisée "SIPrès2vous", l’application mobile, gratuitement téléchargeable sur tout type de smartphone, propose aux locataires adhérents un panel de services en un simple clic. Elle permet entre autres de faciliter les échanges avec le bailleur social, réaliser les démarches administratives en ligne, de payer le loyer, transmettre des documents administratifs...

Précurseur en milieu rural, Corbie a mis en place un réseau de chaleur collectif. La nouvelle chaudière à bois et gaz a été inaugurée officiellement le 23 janvier 2020 mais a déjà fourni en eau chaude une vingtaine de bâtiments publics depuis fin décembre-début janvier. Parmi ces derniers, on trouve des gros consommateurs d’énergie, notamment le siège de la communauté de communes, la piscine, les établissements scolaires à proximité, la médiathèque ou encore la crèche. L’eau chaude produite est injectée dans un réseau de 2,5 km de tuyaux enterrés à 70 cm de profondeur et permettra d’économiser 5 à 10% d’énergie comparée à celle produite dans des chaudières à énergie fossile. Porté par la Fédération départementale de l’énergie de la Somme, le projet a nécessité une enveloppe de 4 millions d’euros. Signalons que la construction de la structure a été confiée au groupe Lhotellier tandis que l’exploitation a elle été déléguée à l’entreprise Viria.

Les travaux de modernisation de la ligne à grande vitesse Nord se poursuivront jusqu’au 4 juin 2020. Démarré le 20 janvier dernier, ils permettront de renouveler 68 kilomètres de voie dans le sens Lille à Paris. Pour ce faire, SNCF Réseau a mobilisé 58 millions d’euros pour financer entièrement ce projet. Ce montant comprend l’acquisition de 136 km de rail neuf ainsi que le remplacement ou le criblage et réutilisation de 100 000 tonnes de ballast. La logistique du chantier est gérée pour sa part depuis la nouvelle base travaux de Lille Délivrance, tandis que les travaux de rénovation sont assurés par deux trains-usines, et cela pendant la nuit pour minimiser l’impact sur les voyageurs. L’optique est de rendre le réseau plus performant afin d’offrir aux usagers un confort absolu et une régularité optimisée.