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Wall Street termine dans le rouge après l'inflation américaine

La Bourse de New York a inversé la vapeur jeudi et terminé dans le rouge après l'annonce d'une inflation américaine plus soutenue que prévu qui a fait remonter les rendements obligataires et désavantagé les actions.

L'indice Dow Jones a cédé 0,51% à 33.631,14 points, le Nasdaq, à forte teneur technologique a perdu 0,63% à 13.574,22 points et le S&P 500 a reculé de 0,62% à 4.369,61 points.

Wall Street avait d'abord ouvert dans le vert mais a changé de direction après avoir digéré la nouvelle d'une inflation plus têtue qu'anticipé.

La hausse des prix est restée à 3,7% sur un an en septembre, selon l'indice CPI publié par le département du Travail. Ce taux a déçu les analystes, qui tablaient sur un léger ralentissement, à 3,6% sur un an, selon le consensus de MarketWatch.

Sur un mois seulement cependant, l'inflation a ralenti pour la première fois depuis le mois de mai, à 0,4% --plus qu'attendu néanmoins--, contre 0,6% en août.

Le revirement des indices, qui ont aligné les séances positives depuis vendredi, "s'est fait à cause de l'inflation et des taux d'intérêt", a expliqué Jack Ablin, spécialiste de la stratégie d'investissement, chez Cresset.

"L'inflation s'est inscrite au-dessus des attentes et le rendement sur les bons du Trésor à dix ans a grimpé de cinq points de base", a résumé l'analyste. Il pense toutefois que ce chiffre d'inflation n'est pas assez fort "pour changer les vues qu'on a sur la Réserve fédérale (Fed) mais c'est juste un peu décevant".

Les rendements sur les bons du Trésor à dix ans ont repris le chemin de la hausse à 4,70% contre 4,55% la veille. Ceux à deux ans ont de nouveau dépassé 5%.

Pour la réunion monétaire du 1er novembre, le consensus des investisseurs penche pour un statu quo des taux directeurs de la Fed pour la deuxième fois consécutive.

La question pour la banque centrale américaine (Fed) n'est à présent plus de savoir jusqu'où grimperont les taux, désormais à leur sommet ou presque, mais combien de temps les maintenir à ce niveau, ont révélé les minutes de la dernière réunion parues mercredi.

Ailleurs dans le monde, l'attaque sanglante lancée samedi par le Hamas faisant des milliers de morts et près de 150 otages et les représailles d'Israel assombrissaient les esprits mais ne pesaient pas vraiment sur le marché, a encore relevé l'analyste de Cresset.

A la cote, le constructeur automobile Ford a perdu 2% à 12 dollars alors que le syndicat United Auto Workers a étendu sa grève à l'unité qui fabrique des SUV et pick-up trucks dans le Kentucky. General Motors a lâché aussi 2,13%.

Les titres du manufacturier de tabac BAT (British America Tobacco) ont chuté de 3,80% après un coup de semonce de l'agence américaine en charge de la santé (FDA) interdisant la vente de cigarettes électroniques au menthol de sa marque Vuse Alto (RJ Reynolds).

La FDA a ordonné jeudi à RJ Reynolds Vapor Company (filiale de BAT) de ne pas commercialiser aux Etats-Unis six parfums de cigarettes électroniques, dont trois au menthol vendus sous la marque Vuse Alto.

Pepsico (-2,79%) a largement perdu le terrain gagné en début de semaine après avoir révisé en hausse ses prévisions de résultats pour 2023.

Les supermarchés Target ont gagné 1,66% après avoir été bien notés par des analystes de Bank of America. 

Les sandales du fabricant allemand Birkenstock, introduites à la Bourse de New York mercredi sans grand succès (-12%), ont encore baissé de 6,57% pour conclure à 37,56 dollars, presque 10 dollars de moins que son prix d'introduction la veille.

La compagnie aérienne Delta a cédé 2,39% malgré des ventes trimestrielles record. Pour l'ensemble de l'année, le groupe s'attend pourtant à une progression d'environ 20% de son chiffre d'affaires.

Vendredi "on aura des annonces de résultats bancaires et la semaine prochaine celles de plusieurs sociétés de consommation", a souligné M. Ablin. "Cela devrait nous donner une bonne idée de l'état de santé du consommateur, facteur clé pour  la direction du marché", a-t-il ajouté.

Nasdaq

21h41
21h23
20h29
19h54
19h51
18h13
18h10
La Bourse de Paris fléchit sous le poids de l'inflation américaine

La Bourse de Paris a terminé en baisse de 0,37% jeudi, freinée par une inflation stable aux Etats-Unis en septembre, ravivant les craintes de hausse des taux lors de la prochaine réunion de la banque centrale américaine.

L'indice vedette CAC 40 a gagné 26,68 points à 7.104,53 points. Mercredi, la cote parisienne a fléchi de 0,44%, à 7.131,21 points, lestée par la chute de LVMH (-6,46%), poids lourd du CAC 40, dont les résultats du troisième trimestre ont été moins bons qu'attendus.

Entre publication du dernier compte-rendu de la réunion du comité monétaire de la Réserve fédérale (Fed) et des chiffres d'inflation de septembre aux Etats-Unis, les marchés ont passé une nouvelle séance à tergiverser sur la politique monétaire américaine.

L'indice des prix à la consommation (IPC) est resté stable à 3,7% aux Etats-Unis en septembre, alors que les analystes s'attendaient à un léger ralentissement à 3,6%. 

En excluant l'énergie et l'alimentation, les prix ont progressé de 4,1%, comme attendu par analystes et sur le même rythme que le mois dernier. 

Les marchés ont notamment été surpris par "l'accélération de la hausse des prix des services, liés au coût du logement", selon Nathalie Benatia, macroéconomiste chez BNP Paribas Asset Management. 

En réaction, le taux d'intérêt de l'emprunt américain à deux ans, le plus sensible aux anticipations de politique monétaire, bondissait à 5,07%, contre 4,98% à la clôture de la veille.

Le taux de la dette française à dix ans montait à 3,40%, contre 3,32% à la clôture de mercredi.

"Il y a toujours beaucoup de nervosité autour des thèmes de politique monétaire sur les marchés, surtout sur l'obligataire", souligne Nathalie Benatia. 

Concernant les "minutes" de la Fed, les investisseurs ont été "rassurés" par le fait que "des membres du comité monétaire s'inquiètent de la remontée des conditions financières et ont pointé du doigt le risque de trop remonter les taux", commente-t-elle. 

Pour ces banquiers centraux la question de savoir combien de temps maintenir des taux élevés devient plus importante que de savoir jusqu'où les relever, étant donné que leur pic est quasi atteint.  

Sur le plan microéconomique, les publications de résultats trimestriels ont commencé et l'important pour les investisseurs sera de "savoir si les entreprises vont être en mesure de maintenir leurs marges", prévoit Nathalie Benatia. 

Publicis en tête d'affiche

Le géant français de la publicité a relevé sa prévision de croissance de ses recettes à taux de change et périmètre constants à entre +5,5% à +6% (contre +5% attendu précédemment), après un troisième trimestre plus solide que ce qu'anticipaient les analystes. 

L'action Publicis a grimpé de 4,66% à 76,76 euros, la meilleure performance du CAC 40. 

Casino, l'attente se poursuit

Le distributeur en difficultés financières a annoncé mercredi soir "étendre au vendredi 13 octobre 2023 à 18h00 la date butoir pour adhérer à l'accord" contraignant pour la restructuration de sa dette avec ses créanciers ("lock-up") afin de "répondre à des demandes techniques".

Son titre a reculé de 10,73% à 1,09 euro et celui de Rallye a perdu 6,84% à 6 centimes.

Orpea dévisse

Le groupe d'Ehpad privés, engagé dans une procédure pour retrouver l'équilibre financier, a subi une perte nette de 371 millions d'euros au premier semestre, sa marge ayant été affectée par des investissements et une hausse des coûts liée à l'inflation.

Orpea a chuté de 11,72% à 1,30 euros.

Euronext CAC40

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