Le ministre de l’Économie a choisi la centrale nucléaire de Gravelines et le site de Grande-Synthe du sidérurgiste ArcelorMittal pour son premier déplacement depuis la nomination du nouveau gouvernement. Avec deux messages : accélération de la décarbonation industrielle et augmentation de la part de l’électricité décarbonée dans le mix énergétique français.
arcelormittal
Pour atteindre ses objectifs de neutralité carbone à l’horizon 2050, ArcelorMittal n’a pas d’autre choix que de changer complètement son process de fabrication de l’acier. Un chantier énorme à 1,4 milliard d’euros dont la concertation continue, qui fait suite à la concertation préalable, vient de commencer sur le territoire.
Le sidérurgiste a lancé en septembre son école en partenariat avec deux centres de formation. Une manière de mieux former ses alternants, qui représentent une bonne part des futurs salariés, en étant en complète adéquation tant sur la partie théorique que pratique, avec les besoins de l’entreprise.
Le sidérurgiste ArcelorMittal, associé au groupe anglais Sigmaroc, va implanter une usine de chaux bas carbone à Gravelines, sur un terrain du port de Dunkerque. Réuni le 1er octobre dernier, le Syndicat Permanent pour la Prévention des Pollutions Industrielles (SPPPI) s’est penché sur ses impacts pour le territoire.