3 questions à Laurence Grau, responsable du pôle export chez Iello

Bien que n’ayant pas été créé pour développer sa présence à l’internationale, l’éditeur de jeux de société lorrain, Iello, est bien installé dans l’Union européenne et au-delà.

 © : interview réalisée en partenariat avec RCN et le Medef 54.
© : interview réalisée en partenariat avec RCN et le Medef 54.

Quelle place occupe Iello sur le marché européen ?

Au niveau européen, le marché est globalement à maturité. Des parts de marché restent à acquérir et à développer (Roumanie, Bulgarie) mais nous sommes bien représentés en Europe par l’intermédiaire de nos importateurs-distributeurs.

Ces derniers jouent un rôle clé ?

Nous cherchons à collaborer au mieux avec eux via des actions de marketing et de partenariats pour les encourager à présenter des jeux Iello sur les différents salons B2C. Nous les accompagnons et nous leur donnons des outils pour communiquer sur nos jeux. Nos jeux ne sont pas vendus en supermarché et s’adressent à des initiés. Pour élargir notre cible, nous pouvons être amenés, dans un même pays, à avoir plusieurs distributeurs, un pour chaque type de clientèle visé.

Iello était-il voué à un tel déploiement international ?

L’entreprise, née en 2004, s’adressait initialement au marché français. En 2011, les cofondateurs de Iello sollicitent l’américain Richard Garfield qui conçoit alors un jeu à fort potentiel international, devenu notre bestseller et traduit en 35 langues : King of Tokyo. Le service export est créé dans la foulée ainsi qu’une filiale aux États-Unis.

Nhälâ MANGOT