Cabinet Dumonteil : accompagner les collectivités sur leurs projets

Pouvez-vous nous présenter votre cabinet ?

LD. L’ADN du cabinet est le conseil, la prospective et le management de transition pour un accompagnement complet : développement de projets sociaux innovants, évaluations et surtout solutions de financement. En effet, face aux restrictions budgétaires croissantes et à la demande accrue de services publics, nous proposons des solutions concrètes et mesurables aux élus.

Notre principe ? Avec les petites collectivités, nous retroussons nos manches pour agir vite. Avec les plus importantes, nous bâtissons des solutions durables et structurantes qui transforment durablement les territoires. 

Par ailleurs, nous développons une expertise particulière sur la lutte contre la pauvreté dans les territoires.

Les collectivités font face à des contraintes budgétaires inédites. Comment les aidez-vous à innover dans leur recherche de financement ?

C'est exactement là qu'interviennent nos fondations de territoire, un outil que nous développons activement. L'innovation ? Sortir de la logique traditionnelle où chacun agit dans son coin. Nous identifions (parfois avec les citoyens) les projets prioritaires de votre territoire : crèches, espaces verts, aide aux personnes âgées, transition énergétique, etc.

Puis la fondation crée un circuit court avec les entreprises locales qui choisissent de contribuer aux projets correspondant à leurs valeurs et leur ancrage territorial. Résultat : les projets se financent plus rapidement, les entreprises voient concrètement l'impact de leur contribution et les citoyens bénéficient directement des réalisations.

Concrètement, comment créer une fondation de territoire ?

Nous accompagnons toute la démarche opérationnelle : création juridique adaptée au contexte, définition de la gouvernance partagée entre tous les acteurs, mise en place d’outils de pilotage pour choisir les projets, suivi de réalisation et mesure d'impact régulier.

Notre rôle est d’éviter les écueils juridiques, structurer une gouvernance équilibrée et créer les outils de suivi qui sécurisent et fédèrent tous les partenaires. En quelques mois, la collectivité dispose d'un instrument financier pérenne et transparent au service de sa stratégie territoriale.

Concernant votre expertise sur la lutte contre la pauvreté dans les territoire, comment accompagnez-vous concrètement les CCAS et CIAS ?

La pauvreté ne se limite pas aux difficultés financières. Elle touche aussi la santé, les relations sociales, l'accès au numérique, le bien-être psychologique, etc. Nous accompagnons les CCAS/CIAS dans une approche globale qui transforme leurs pratiques d'accompagnement. Cette méthode, initialement développée pour les CPAM, permet aujourd'hui de proposer un prisme plus large et un suivi de «bout en bout» des habitants du territoire.

Concrètement, nous construisons avec les agents des collectivités un outil qui non seulement préserve les équipes face à l'intensité des demandes, mais surtout offre une solution sur-mesure permettant aux bénéficiaires du CCAS/CIAS de retrouver dignité et autonomie. C'est probant en termes de résultats. 

Un exemple concret ?

À Mayotte, nous avons accompagné les communes face à un défi majeur : 50% des jeunes ne pouvaient pas aller à l'école faute de places disponibles, dans un contexte de forte natalité (2,3 fois plus d'enfants que l'Hexagone) et de pauvreté (76%, par rapport à 14% dans l’Hexagone).

Notre intervention a consisté à repenser l'occupation des jeunes en créant un dispositif d'accompagnement global. En partenariat avec la branche Famille (allocations familiales), nous avons développé des solutions d'encadrement sur les temps scolaires, périscolaires et extra-scolaires adaptées aux capacités réelles du territoire. L’approche a permis aux communes de proposer des réponses concrètes aux familles tout en optimisant les ressources existantes.

L'enseignement : même dans les contextes les plus contraints, des solutions innovantes et sur-mesure permettent de transformer les services publics locaux.