37 %

C’est le pourcentage des actifs français qui adhérent aujourd’hui au phénomène du quiet quitting, traduction : démission silencieuse.

(c) Adobe Stock
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Ce chiffre est tiré d’une enquête réalisée par l’Ifop pour le compte du site d’informations et de formation sur le blogging, LesMarkers.fr. Dans un contexte où le rapport au travail est de plus en plus d’actualité entraînant des difficultés de recrutement récurrentes dans tous les secteurs d’activité et pour tous les niveaux de compétences, cette tendance apparaît confirmer une croissance certaine du désengagement professionnel. Ce fameux quiet quitting se traduit par une présence du collaborateur au sein de l’entreprise où il respecte ses horaires de travail, accomplit ses tâches mais refuse les heures supplémentaires ou encore des tâches ne relevant pas de leur mission. D’après l’enquête de l’Ifop, 45 % des personnes interrogées affirment se rendre à leur travail uniquement pour le salaire qu’elles en retirent. Une donne corroborée par le dernier rapport State of the Global Workplace de l’institut Gallup spécialisé dans la gestion du management et des ressources humaines. Ce rapport assure qu’au niveau européen, l’engagement des travailleurs n’est que de 14 %. L’enquête de l’Ifop assure qu’aujourd’hui cinq salariés sur dix en France font juste ce qu’il faut quand ils sont au travail. Toujours d’après cette enquête, les jeunes générations sont clairement perçues comme moins travailleuses que leurs aînées. 74 % des Français le pensent, y compris ceux qui sont directement concernés. 61 % des 18-24 ans et 71 % des 25-34 ans sont en accord avec cette affirmation. Bienvenue dans le monde des démissionnaires passifs ! Une des solutions pour tenter d’enrayer la spirale : la QVT (Qualité de vie au travail). Encore faut-il savoir la mettre en œuvre...