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Bourgogne : 700 000 € pour préserver le vignoble

Le Comité Bourgogne obtient près de 700 000 euros de financements publics pour accompagner la transition écologique du vignoble. Deux programmes structurants seront lancés : PARSADA et CAP-2050.

©Adobe Stock.
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Le premier programme s'inscrit dans le cadre d'un plan national lancé en 2023 par le gouvernement, qui alloue 146 millions d'euros sur cinq ans pour soutenir la recherche de solutions alternatives aux produits phytosanitaires. Ce programme se concentre sur la lutte contre le mildiou et le black rot, deux maladies redoutées dans les vignobles du nord de la France, susceptibles de causer des pertes significatives en cas d'infestation. En Bourgogne, le programme s'appuie sur les efforts déjà réalisés depuis 2016 avec la Confédération des Appellations et Vignerons de Bourgogne (CAVB). Les résultats obtenus ces dernières années sont prometteurs : l'utilisation des biocontrôles a augmenté de plus de 200 % depuis 2019 et un nombre croissant de viticulteurs ont adopté des pratiques respectueuses de l'environnement.

PARSADA a pour objectif d'offrir aux viticulteurs des prévisions de risques et des conseils préventifs pour mieux gérer l'apparition potentielle de ces maladies. Le Comité Bourgogne travaillera également à la création d'un réseau régional d'experts techniques sur les maladies cryptogamiques et à l'animation d'un laboratoire d'idées pour stimuler l'innovation dans le secteur.

CAP-2050, vise à préparer la filière viticole bourguignonne aux défis posés par le dérèglement climatique d'ici 2050. Prévu pour débuter en janvier 2026 et durer trois ans, ce programme ambitionne de concevoir des systèmes viticoles innovants afin d'assurer la viabilité économique des exploitations face aux mutations climatiques. Le Comité Bourgogne sera accompagné par divers partenaires techniques tels que les chambres d'agriculture locales et des institutions académiques. CAP-2050 repose sur une approche combinant plusieurs leviers afin d'améliorer la résilience du vignoble à travers des modifications systémiques dans la production.

À travers ces deux initiatives, le Comité Bourgogne confirme son rôle moteur dans la transition agroécologique et la préservation du patrimoine viticole régional.