Collectivité
Budget voté pour une Meuse ambitieuse
Le vote du budget de la Meuse a été validé par l’Assemblée départementale réunie à Bar-le-Duc le 18 décembre dernier. Dans un contexte incertain et morose, l’exécutif meusien a fait le choix d’agir et de poursuivre son effort d’investissement.
Après les débats d’orientation budgétaire en novembre, place au vote du budget primitif en Meuse, malgré le manque de visibilité alors que la France ne s’est toujours pas dotée d’une loi de finances. L’enjeu est pour ce territoire rural de ne pas perdre de temps et d’être opérationnel, dès le début 2026. «Nous devons, en responsabilité, continuer d’agir car l’avenir de la Meuse ne peut pas attendre», estime Jérôme Dumont, le président du Conseil départemental qui rappelle que des efforts de gestion rigoureuse engagés depuis des mois ont porté leurs fruits avec «une situation financière qui s’améliore malgré des réserves faibles, louant une gestion de «bon père de famille». Alors que les charges sont toujours plus importantes, le patron des Meusiens s’est dit «satisfait» de l’esprit de responsabilité des élus meusiens, malgré des divergences, mettant en avant une seule boussole : «l’intérêt général» du territoire.
Une ambition et des investissements en hausse
Sans budget au niveau national alors même que le fonds de sauvegarde a été annoncé mais n’est pas encore voté, la Meuse s’est donc projetée en utilisant les dividendes de sa bonne gestion au travers une politique volontariste basée sur des investissements structurants en lien avec ses compétences et ses priorités : les routes, les collèges ou encore la transition écologique, grâce notamment à une année 2025 qualifiée de «charnière» avec une possibilité pour le département d’accroître sa capacité d’investissement avec une enveloppe de 35 millions d’euros, en progression par rapport à 2025 avec 32,5 millions. Le cap qui est désormais défini s’appuie sur un budget de maîtrise de fonctionnement s’établissant à 273,9 millions, qui «ne se fait pas au détriment des politiques sociales», malgré une prééminence des dépenses de solidarité. Voilà pour la volonté de l’assemblée départementale qui démarre 2026 en affichant son «ambition».