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Congrès des Notaires 2025 : plusieurs solutions pour faciliter la vie des professionnels

Le Congrès des Notaires 2025 permet aux professionnels du secteur de se retrouver, de se former et d’évoquer les points à faire évoluer au niveau du droit. Mais pas seulement. Plusieurs entreprises spécialisées sont présentes avec des solutions qui ont pour but de faciliter le travail des notaires. En voici deux.

Patrick Mc Namara, fondateur de Quai des Notaires. ©Thomas Porcher
Patrick Mc Namara, fondateur de Quai des Notaires. ©Thomas Porcher

Qui de mieux qu’un ancien notaire pour savoir quoi faire pour aider les notaires ? Personne selon Patrick Mc Namara, qui a fondé Quai des Notaires, une plateforme de service à destination des professionnels du notariat et qui propose plusieurs solutions pour faciliter leur travail. Car «le marché évolue, la clientèle évolue, et les exigences de ces derniers sont plus fortes, notamment en ce qui concerne le temps d’attente avant une réponse», précise-t-il. Il faut donc s’adapter à ces nouvelles demandes et faire gagner le plus de temps possible aux notaires. C’est chose faite au niveau du service d’automatisation et de délégation des formalités, qui est utilisé pour les ventes ou les successions par exemple. Ces formalités, pour les notaires, n’ont que peu de valeur ajoutée en les réalisant, mais sont très chronophages. Quai des Notaires a donc créé un moteur d’automatisation et d’IA, en 2020, avec Nota Solution NS Soft.

Ce moteur «importe la donnée des logiciels de rédaction pour faciliter ensuite la supervision qui est faite par l’équipe de l’office notarial», explique Patrick Mc Namara. Le moteur prend un document, l’identifie et le traite pour générer ensuite l’envoi automatique de formalités. Le notaire délègue une partie de son travail peu valorisante, gagne trois heures de temps selon Quai des Notaires et «permet d’avoir un gain de rentabilité de 20 %», sourit le fondateur tout en étant sécurisé au maximum avec des labels de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI).

Anticiper les risques en sécurisant son avenir

Cette volonté de faire gagner du temps aux notaires, mais aussi aux clients se retrouve également du côté de Droit Quotidien Legal Tech, et de sa présidente Mélanie Parnot. La solution, commercialisée depuis deux ans, se concentre sur le mandat de protection futur, qui existe en France depuis 2007. Le site service-public.fr explique que «le mandat de protection future permet à toute personne majeure (appelée mandant) de désigner à l'avance une ou plusieurs personnes (appelées mandataire) pour la représenter le jour où elle ne sera plus en capacité de gérer ses intérêts».

Mélanie Parnot, Présidente de Droit Quotidien Legal Tech. ©Thomas Porcher

En France, ce contrat est à peine utilisé par 1% des notaires, «bien loin des 10% des notaires belges», qui ont un contrat similaire, déplore la présidente. Le mandat de protection futur est fait pour «éviter et anticiper la tutelle en cas de perte de capacité» du mandant, qui met sur papier les volontés à suivre lorsqu’il ne sera plus en capacité de les réaliser par lui-même. La solution de l’entreprise est de faire en sorte que le mandat soit rédigé en langage juridique clair, pour que tout le monde le comprenne, et surtout les clients. 

De plus, la rédaction du mandat se fait de manière simplifier via un questionnaire pour les clients, qui est ensuite utilisé par les notaires, mis dans un «coffre-fort de volonté» sécurisé, et prêt à être utilisé en cas de besoin. Ce mandat peut aussi être utilisé par un chef d’’entreprise afin de protéger l’avenir de son entreprise en cas de problème de santé de sa part.