Sauvegarder l'article
Identifiez vous, pour sauvegarder ce article et le consulter plus tard !

Série d'été

Coucoo Cabanes : l’art de se déconnecter à deux heures de Paris

À Raray et Saint-Léger-aux-Bois, dans l’Oise, deux domaines imaginés par Emmanuel de la Bédoyère et Gaspard de Moustier proposent une parenthèse enchantée pour les touristes en quête de déconnexion. Entre cabanes de charme, et prestations sur mesure, Coucoo Cabanes réinvente le tourisme nature, tout confort.

Perchées dans les arbres, installées sur pilotis ou en bord de lac, ces cabanes nouvelle génération mi-sent sur un confort maximal. © Coucoo Cabanes
Perchées dans les arbres, installées sur pilotis ou en bord de lac, ces cabanes nouvelle génération mi-sent sur un confort maximal. © Coucoo Cabanes

«Que ce soit sur le site des Cabanes Grands Chênes à Raray ou celui des Cabanes de la Réserve à Saint-Léger-aux-Bois, nous proposons des hébergements parfaitement intégrés à leur environnement», explique Emmanuel de la Bédoyère, co-fondateur de Coucoo Cabanes. Perchées dans les arbres, installées sur pilotis ou en bord de lac, ces cabanes nouvelle génération misent sur un confort maximal : literie premium, cuisine équipée, salle de bain privative, et, pour certaines, bain nordique sur la terrasse...

Conçus pour les couples, les familles ou les groupes d’amis, ces hébergements séduisent une clientèle en quête d’authenticité mais qui ne veulent pas renoncer au confort. «Nous voulons offrir une vraie reconnexion à la nature, sans compromis sur le bien-être», résume Emmanuel de la Bédoyère.

Une expérience intimiste

Sur chacun des deux sites – 20 hectares pour Raray, 30 hectares pour Saint-Léger – le nombre de cabanes est volontairement limité, avec 25 à 30 unités au maximum. «C’est un choix fort. Nous tenons à préserver la tranquillité et l’intimité de chacun. Il y a beaucoup d’espace entre les cabanes, ce qui permet une déconnexion totale», souligne Emmanuel de la Bédoyère.

Le programme-type d’un séjour ? Lecture en terrasse, bain nordique sous les étoiles, promenade en forêt, sieste au son des oiseaux. «80 % de nos visiteurs viennent d’Île-de-France ou des Hauts-de-France, avec moins de deux heures et demie de route. L’accessibilité est un vrai atout». Les lieux accueillent aussi des séminaires d’entreprise, séduits par le calme et le cadre naturel censés stimuler la créativité.

Un modèle autonome et engagé

Loin des grandes plateformes de réservation, Coucoo Cabanes joue la carte de l’indépendance. «Nous avons notre propre site de réservation, cela nous permet de rester en lien direct avec nos clients, et d’éviter les commissions des plateformes», explique le co-fondateur. Le bouche à oreille fonctionne très bien. Comptez entre 200 et 300 € la nuit selon la saison, la cabane choisie et ses options.

En complément, les clients profitent d’une offre sur mesure : massages par des professionnels locaux, paniers gourmands livrés, ou encore dîner au restaurant La Verrière, situé sur le domaine de Raray, où officie le chef Romain Schaller. «Il est aussi possible de jouer au golf ou au tennis, mais nous ne sommes pas une base de loisirs. Notre priorité, c’est la qualité de la déconnexion», précise Emmanuel de la Bédoyère.

Un ancrage territorial

Au-delà de l’expérience-client, Coucoo Cabanes défend une approche écoresponsable et locale. «Nos équipes sont recrutées dans la région, et tous les produits proposés aux visiteurs sont sourcés dans un rayon de 40 kilomètres. C’est une conviction, pas un argument marketing», affirme le co-fondateur.
En haute saison, une vingtaine de collaborateurs travaillent sur chaque site pour accueillir les vacanciers. Le taux d’occupation atteint 85 % et la satisfaction client dépasse les 88 %. Des chiffres qui confirment le succès d’une formule atypique, entre écotourisme, confort et déconnexion.

Concilier tourisme et préservation écologique

Chez Coucoo Cabanes, l’engagement environnemental fait partie de la stratégie initiale. «Nous développons des activités humaines dans des milieux naturels, avec une exigence forte sur le respect de ces écosystèmes», souligne Emmanuel de la Bédoyère, cofondateur. Chaque projet fait l’objet d’études d’impact poussées : inventaires faune et flore sur quatre saisons, conception des sites avec des naturalistes, et partenariats avec des ONG comme le World Wild Fund (WWF). Sur place, tout est pensé pour minimiser l’empreinte : faible consommation d’eau et d’électricité, zéro plastique à usage unique, réduction des produits chimiques, gestion responsable des déchets… Coucoo va plus loin avec des plantations de vergers, des réouvertures de milieux humides ou encore l’installation de rosières. Des livrets faune/flore sont aussi mis à disposition pour éveiller la curiosité des visiteurs. «Nos clients ne viennent pas forcément pour faire du tourisme durable, mais nous, nous sommes fiers de les sensibiliser sans jamais les culpabiliser», conclut Emmanuel de la Bédoyère.