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Créa’Start : mutualiser l’aide pour atteindre la réussite entrepreneuriale

La 4ème édition de Créa’Start, qui réunit des créateurs et repreneurs des Hauts-de-France, se tient tout au long du mois de septembre au format digital avec de nombreux webinaires, avant une journée de clôture en présentiel le 25 septembre. Marie Lelieur, expert-comptable et à l’initiative du projet, nous donne plus de détails.


Marie Lelieur, expert-comptable, fondatrice du cabinet Terre d’Entrepreneurs. ©Léna Heleta
Marie Lelieur, expert-comptable, fondatrice du cabinet Terre d’Entrepreneurs. ©Léna Heleta

La région Hauts-de-France est un territoire de création et d’entrepreneuriat qui ne demande qu’à se développer encore plus. Mais le système de création d’entreprise, tout comme celui de la reprise, peut s’avérer complexe et flou pour beaucoup. C’est pour cela que le Conseil régional de l’Ordre des experts-comptables (OEC), par l’intermédiaire de Marie Lelieur, expert-comptable, fondatrice du cabinet Terre d’Entrepreneurs, élue au conseil de l’ordre des experts-comptables et présidente de la commission Création et Reprise d’entreprise, a lancé Créa’Start afin de «recréer du lien avec l’ensemble des acteurs de la création et de la reprise d’entreprise», selon les mots de l’intéressée.

Car pour Marie Lelieur, l’expert-comptable est «un facilitateur dans le cursus de création et chaque partenaire présent à Créa’Start est indispensable pour le créateur ou le repreneur». Surtout que ces derniers ont tendance à négliger l’importance des experts-comptables en amont de la création, pour aider à la gestion de certaines difficultés, mais malheureusement, certains arrivent «trop en retard». C’est pour éviter ces accrocs de dernière minute que Créa’Start a été lancé, et les trois premières éditions furent un succès.

«Recréer du lien avec les acteurs de la création et de la reprise d’entreprise»

L’an dernier, ce sont plus de 1 000 personnes qui se sont inscrites, et pour cette quatrième mouture, Marie Lelieur souhaiterait «doubler voir tripler le nombre de participants». Une volonté pas si utopique lorsque l’on connaît la force de l’écosystème économique des Hauts-de-France qui est «extrêmement dynamique en création et en reprise. Je pense que tout le monde, créateurs et repreneurs doivent a minima consulter les webinars et passer sur la matinée», afin d’en apprendre plus sur les aides à la création, le financement, le prévisionnel, la forme juridique ou encore les statuts.

Accentuer la persuasion du porteur de projet

Les points clés de Créa’Start restent de faire gagner du temps et sécuriser le projet du créateur et du repreneur, d’où la présence de nombreux partenaires spécialisés dans le sujet, tels que France Travail, Réseau Initiative ou encore Hodéfi. Les partenaires ont d’ailleurs permis d’amener quelques évolutions par rapport aux dernières éditions, comme une mise à jour des webinars, qui sont au nombre de 16 et assez denses, pour en avoir des versions plus réduites et de réaliser également un focus sur les start-ups. Celles-ci sont assez bien représentées dans le Nord et le Pas-de-Calais, avec des incubateurs reconnus, mais «nous gérons des défaillances d’entreprise et ils restent les premiers concernés, donc on essaie de refaire un point rentabilité et chiffre d’affaires par exemple», précise Marie Lelieur.

Les experts-comptables ne sont pas les seuls à souligner ces points avec les porteurs de projets, néanmoins, «que ce soit dit par plusieurs acteurs et écosystèmes différents, cela aide à la création. Quand un porteur de projet est passé par la BGE, par Initiative puis par un expert-comptable et que tous lui disent qu’il doit faire certaines actions, cela a plus de poids. Notre objectif est la persuasion. Arriver à persuader le porteur de projet que cette solution pourrait être la meilleure pour lui et son projet afin de le construire de manière plus solide et que ce soit fait sans regrets.»

Malgré ces nouveautés, la trame de Créa’Start reste la même avec quatre phases mises en avant. La première est une «étude de faisabilité du projet. C’est le go ou le no go. On travaille sur le prévisionnel, l’étude de marché, comment booster mon chiffre d’affaires...». La deuxième se pose la question du financement, avec l’intervention des banques et des réseaux d’initiatives. La troisième se concentre sur l’aspect juridique, les contrats et les pactes d’associés. Et enfin, la quatrième est «le présentiel. C’est la rencontre avec l’ensemble des partenaires. Un porteur de projet arrive à un endroit – cette année le Village by CA - et a les 16 partenaires à sa disposition».